lundi 15 décembre 2014

OFF pour les fêtes de fin d’année!

Je serais complètement OFF pour les fêtes de fin d’année et je vais reprendre les publications régulières en Janvier 2015.

Le blogging, c’est bien mais la famille et les proches, c’est mieux.

Les fêtes de fin d’années sont des moments de retrouvailles, de joie et de partage. C’est l’occasion de se départir de l’emploi de temps pesant de toute l’année et de ne pas se défausser en excuses régulières tenues lors des pressions, stress et sollicitations du boulot.

Tout en vous souhaitant d’excellentes fêtes, passez ces moments agréables en famille sans oublier de dresser non seulement un bilan pour l’année 2014 mais de fixer aussi vos objectifs pour l’année 2015.

Bonnes Fêtes à tous.

jeudi 11 décembre 2014

La quantité est plus importante que la qualité au début de toute activité

rating-153609_640

There is no shortcut to gaining experience, but there is a fast way to learn from your mistakes, and that is to try to make as many of them as you can. Especially if you are just getting started, creating things in quantity is more important than creating things of quality. There is a saying in the world of Go (the east Asian board game): lose your first fifty games of Go as quickly as possible.

(Tr.) Il n’y a pas de raccourci pour acquérir de l'expérience, mais il y a un moyen rapide d'apprendre de vos erreurs, et c’est d'essayer de faire le plus grand nombre d'entre eux que vous le pouvez. Surtout, si vous venez juste de commencer, créer des choses en quantité est plus importante que créer des choses de qualité. Il y a un dicton dans le monde de Go (un jeu de société de l’Asie de l’Est) : perdez vos cinquante premiers matchs de Go le plus rapidement possible.

Max Shron, Thinking with Data, How to Turn Information into Insights, O’Reilly Media, 2014

Toutes les activités ou tâches que nous exerçons avec brio, et même certaines qui peuvent paraître naturelles comme se brosser les dents ou se laver le corps, il suffit d’observer un jeune enfant s’y prendre pour se rendre compte que la maîtrise de cette tâche là nous a fait oublier la douleur de l’apprentissage.

Si vous interrogez les mamans de ces jeunes enfants, elles vous diront que le plus difficile est d’amener leurs enfants à comprendre que se brosser les dents doit être une habitude. Une fois que l’enfant a compris, on peut maintenant l’amener avec le temps non pas à brosser ses dents, mais à bien les brosser. Et c’est à force de les brosser qu’il les brossera bien.

Toute chose dans laquelle vous voulez acquérir une compétence ou une maitrise, contentez-vous de vous exercer régulièrement sans tenir compte de l’excellence. A force de pratiquer, les voies de l’excellence se dégageront naturellement.

J’ai téléchargé et acquis des dizaines de guides et de livres sur le fitness, la musculation sans matériel, la gym, et autres. Et rien n’a changé. Je n’ai même pas pu en lire 20% pendant 3 ans, tellement occupé par le boulot et d’autres tâches au point où je me demandais déjà si je forçais le destin…

Jusqu’à ce que je tombe sur le site de Neila Rey. Et après avoir parcouru ses programmes et ses exercices simples, je suis sorti pour un premier jour de course et depuis bientôt 2 mois, je respecte scrupuleusement mon programme d’entrainement de 25 minutes les Mardi, Jeudi, Samedi et Dimanche. L’important pour le moment est d’être régulier. Après, je pourrais monter en puissance et muscler cet entrainement grâce aux programmes de Neila Rey.

Pour ce blog, j’ai choisi une fréquence journalière de publication justement parce que je visais la régularité dans mon approche de blogging. Mes premières expériences de blogging étaient catastrophiques avec des écarts qui allaient de 3 à 6 mois entre 2 billets. Et à force de persévérer, j’en suis à 118 billets publiés à ce jour, depuis le 23 Juin 2014. Cela donne un taux de 91% par rapport à mon objectif initial de publication journalière, excepté les weekends. Et je suis sûr que pour l’année 2015, ce taux flottera à 100% avec des articles de bien meilleure qualité.

Cela ne veut pas dire que tout coulera facilement. Il y a des jours où je ne souhaite pas mettre le nez dehors. Il y a aussi des jours où produire un billet est une véritable corvée…Il y a des jours où on a envie de rien faire. Ca arrive à tout le monde. Mais cela ne doit pas être ou devenir une excuse. Tout malaise est passager.

L’important est d’habituer le corps, l’esprit à une nouvelle activité. Et c’est ça qui est le plus important. Après, le reste vient naturellement.

mercredi 10 décembre 2014

Note de lecture du Chapitre 14 de “Launch” de Jeff Walker : Il est temps de vous lancer.

launch

Nous terminons aujourd’hui la revue du livre “Launch” de Jeff Walker avec le chapitre 14 titré «It’s your time to Launch.». Pour ceux qui veulent retrouver les précédentes notes de lecture, vous avez les chapitres 1 ici, 2ici, 3 ici, 4ici, 5 ici, 6 ici, 7 ici, 8 ici, 9 ici, 10 ici et 11 ici, 12 ici et 13 ici.

L’auteur commence par rappeler que depuis 2005, on a prédit la mort du PLF (Product Launch Formula), sous prétexte qu’une fois les multiples lancements opérés, la recette prendra un coup et ne passera plus. Mais ce n’est pas ce qui est arrivé puisque cela marche toujours. Comment expliquer cela ?

Les tactiques changent mais la stratégie demeure. La raison pour laquelle le PLF se maintient depuis ces années est que le PLF est basée sur la stratégie.

L’auteur explique comment, lorsqu’il commençait le PLF, les blogs n’étaient pas aussi généralisés, les vidéos aussi, de même pour les réseaux sociaux. Et depuis, le web a changé. Les outils changent, les tactiques aussi, mais pas la stratégie.

Créer une relation avec votre prospect, créer l’anticipation d’un évènement, les déclencheurs mentaux, avoir de l’influence en délivrant de la valeur avant de présenter l’offre, tout cela ne change pas. C’est la façon de déployer tout cela qui peut changer.

Le but du livre, à travers les anecdotes et études de cas, a été de montrer que c’est possible pour tout un chacun de le faire. Seulement, ne croyez pas que vous allez réaliser des millions dès le premier lancement. Jeff Walker précise que son premier lancement lui a donné 1 650 US dollars de vente, pas des millions de dollars. Attendez-vous à faire beaucoup d’erreurs et ainsi d’apprendre beaucoup. Attendez-vous à consacrer beaucoup d’efforts pour le travail. Attendez-vous aux frustrations et à des nuits tardives.

C’est sous ces mises en garde que le rideau tombe. Et le notre aussi, pour ce billet et cette revue du livre “Launch” de Jeff Walker.

mardi 9 décembre 2014

Note de lecture du Chapitre 13 de “Launch” de Jeff Walker : Une vie bien remplie.

launch

Nous allons continuer avec la revue du livre “Launch” de Jeff Walker avec le chapitre 13 titré «A Recipe for a Big Life». Pour ceux qui veulent retrouver les précédentes notes de lecture, vous avez les chapitres 1 ici, 2ici, 3 ici, 4 ici, 5 ici, 6 ici, 7 ici, 8 ici, 9 ici, 10 ici et 11 ici et 12 ici.

Ce chapitre est un récipient de conseils de l’auteur à partir de son expérience d’entrepreneur.

Mais ces conseils se résument en un seul : Commencer toujours avec une vision. Vous pouvez mettre sur écrit tout ce que vous voulez : revenus, style de vie, matériel, voyages, (…). C’est un exercice stimulant. Vous définissez une vision idéale de votre futur. Ce n’est pas une liste statique…on peut l’actualiser au fil du temps.

Comment mettre cette vision en pratique. Jeff Walker a des réponses comme l’entreprenariat, l’attitude à avoir, le focus… vous ne pouvez pas aller loin tout seul. Donnez-vous à fond dans les domaines où vous excellez et recrutez les personnes là où vous êtes médiocres. Apprenez à dire « Non ».

Ne faites pas cette erreur : réussir dans les affaires ne conduit pas automatiquement à une vie heureuse et bien remplie. L’astuce est de créer une entreprise ET une vie remplie. Pour y arriver, il faut être intentionnel avec l’entreprise que vous construisez et la vie que vous créez. Rien n’arrive par accident.

Ces conseils peuvent paraître banals mais pour ceux qui ont déjà eu à connaitre une ascension même minime peuvent mieux saisir ce que Jeff Walker veut dire. Prenons un exemple avec un jeune fraîchement sorti des bancs de l’université qui trouve un emploi avec un salaire assez modeste. Dans cette situation, on se dit toujours que tous les problèmes qu’on rencontre, toutes les difficultés personnelles qu’on éprouve peuvent avoir un début de solution avec un salaire bien élevé. Après des années de boulot acharné et des combats sans merci, le jeune gravit les échelons et atteint le poste voulu et le salaire voulu. Il est si heureux d’avoir pu combler ses ambitions et se dit que tout lui sourira dans la vie maintenant. Six (06) mois après, on le retrouve plus malheureux et plus déprimé que jamais, avec plus de problèmes et plus de difficultés. C’est pour cela qu’être doté d’une vision peut vous éviter de sombrer en croyant qu’en réussissant professionnellement, cela vous conduire inévitablement vers une vie bien remplie. C’est pour cela que Jeff Walker recommande de ne pas seulement se limiter à avoir une vision, mais le mettre sur écrit, en faire une liste que vous pourriez consulter périodiquement et actualiser : revenus, style de vie, matériel, voyages, relations, …etc. Cette vision recense tout ce que vous voulez être, voulez faire et voulez avoir dans votre vie.

Lorsque vous n’avez pas de vision, vous vous contentez toujours de ce que la vie vous donne sans jamais rien donner en retour. Vous êtes employé et vous voilà promu chef de service et vous êtes heureux. 4 ans après, et autant d’années de frustrations de faire du surplace, vous êtes promu chef de département et vous êtes heureux. 4 après, le même scénario et vous êtes Directeur régional…etc. A votre retraite et après un bilan, vous pourriez vous consoler en disant que vous avez été un bon employé…mais vous allez toujours vous poser la question si ça valait la peine de sacrifier une vie pour une pension de retraite.

Ce que vous permet une vision, c’est de ne pas attendre la fin de votre vie pour faire le bilan, mais de visualiser un bilan bien à l’avance, de construire votre bilan, d’avoir un bilan voulu.

Pour ceux qui veulent s’exercer, après une petite recherche sur le web par l’inévitable Google, je suis tombé sur un document qui a une approche assez simple pour une première ébauche de vision. Pour avoir une vision, mettez sur écrit :

  • Ce que vous voulez être et ce que vous voulez faire,
  • Ce que vous voulez étudier et ce que vous voulez connaitre,
  • Avec qui vous voulez être associé (un modèle),
  • L’impact que vous voulez avoir dans votre famille,
  • L’impact que vous voulez avoir dans votre société,
  • Une image de ce que vous espérez ou souhaitez être dans le futur.

Avec cela, vous donnez un sens à votre vie, vous créez un pont entre votre présent et le futur, vous êtes plus motivé et exigeant envers vous même. Comme le précise bien Jeff Walker, une vie bien remplie n’arrive jamais par accident. Nous allons terminer cette revue avec la dernière note pour demain qui clôt ce livre passionnant.

001 "Le Secret des Blogueurs Qui S'enrichissent" déjà disponible à AMAZON

lundi 8 décembre 2014

Note de lecture du Chapitre 12 de “Launch” de Jeff Walker : Entreprenez sur ce que vous aimez.

launch

Après un silence dû à la pression de clôture mensuelle de mon boulot, je reviens encore avec la revue du livre “Launch” de Jeff Walker avec le chapitre 12 titré «Creating a Business You Love». Pour ceux qui veulent retrouver les précédentes notes de lecture, vous avez les chapitres 1 ici, 2 ici, 3 ici, 4 ici, 5 ici, 6 ici, 7 ici, 8 ici, 9 ici, 10 ici et 11 ici.

Cette revue est importante et je vous invite à parcourir toutes les autres notes de lectures. Comme je l’ai déjà dit lors des premières, 95% des blogueurs professionnels sur le web emploient ou se rapprochent de la méthode de Jeff Walker pour monétiser leur blog à l’heure actuelle, francophones comme anglophones. Si vous voulez comprendre leur stratégie de monétisation, la lecture de ce livre vous en édifiera. Pour ceux qui ont encore des soucis en langue anglaise, ces notes de lecture, chapitre par chapitre, sont là pour vous donner une idée du livre.

Ce chapitre 12 commence avec des conseils et une mise en garde : entreprenez sur ce que vous aimez.

Pour avoir un business qu’on aime, la première chose à faire est de répondre à la question « Pourquoi entreprendre ».

Si vous ne savez pas où vous allez, aucune route ne vous mènera quelque part.

Attirer les clients que vous voulez : on ne peut pas plaire à tout le monde…c’est la même chose dans le business.

Ayez une vision, une approche de long terme pour votre business. N’ayez pas une vue sur le prochain jour, la prochaine semaine, le prochain mois.

Participer à des groupes d’entraide d’entrepreneurs, des groupes de soutien pour les entrepreneurs par les entrepreneurs, les groupes de réflexion et de brainstorming, les communautés d’entrepreneurs…

Selon Jeff Walker, la chose la plus importante dans le business est le « coût d’opportunité ». Selon Wikipédia,

« Le coût d’opportunité (…) désigne la perte des biens auxquels on renonce lorsqu'on procède à un choix, autrement dit lorsqu'on affecte les ressources disponibles à un usage donné au détriment d'autres choix. C'est le coût d'une chose estimé en termes d'opportunités non-réalisées, ou encore la valeur de la meilleure autre option non-réalisée. »

Wikiliberal a une approche plus économique de ce concept :

« Le coût d'opportunité d'une action ou d'une décision économique est la mesure de la valeur de chacune des autres actions ou décisions auxquelles on renonce. Quand on doit arbitrer et faire des choix, la décision la plus rationnelle est celle dont le coût d'opportunité (évalué subjectivement) est le plus faible.

Exemples :

§ Dois-je prendre le train ou l'avion ? Cela dépendra non seulement du coût de chacun de ces moyens de transport, mais aussi du coût de mon propre temps. Le coût d'opportunité de chaque transport variera ainsi d'un individu à l'autre (ceux dont le temps est précieux privilégieront l'avion).

§ Dois-je poursuivre mes études ou entrer dans la vie active ? Les études ont un coût propre, auquel je dois ajouter le salaire auquel je renonce en n'entrant pas tout de suite dans la vie active : le coût d'opportunité sera le total des deux. »

Ce coût n’a pas qu’un aspect financier. Chez un entrepreneur, le plus grand coût d’opportunité est le temps.

L’un des plus grands facteurs de succès dans votre business sera de prendre les bonnes décisions autour de ce coût d’opportunité. Vous pouvez faire tout vous-même au début de votre business mais à un moment, il faut entrevoir ce que vous gagnez en temps en engageant une assistante par rapport à ce que vous perdez en revenus par rapport à la charge salariale… Ce temps gagné peut être employé à la recherche de nouveaux clients, à l’élargissement de la base clientèle, base qui vous permettra de dégager des revenus supplémentaires qui couvriront la nouvelle charge salariale induite par l’assistante.

image

C’est l’approche d’un entrepreneur : toute décision doit graviter autour de ce coût d’opportunité. Vous ne devez pas engager une assistante, un comptable, un commercial, un chauffeur,…tout simplement parce que vous avez vu un autre entrepreneur le faire.

Vous devez constamment vous former, apprendre. Votre marché, vos clients et vos concurrents ne sont pas immobiles et vous ne pouvez pas vous permettre de l’être.

Vous n’êtes pas une île. Vous devez construire des relations solides et durables dans votre secteur d’activité. Prenez soin de vos partenaires.

Donnez une touche humaine à votre business. Les personnes veulent être connectées à d’autres personnes. Ne soyez pas abstrait ou détaché dans vos échanges. Interagissez en humain.

Pour finir, il faut avoir une clarté sur ce que l’on veut pour son business et comment sera votre vie si vous avez un business. C’est ce qui sera abordé dans la prochaine note.

JESUSPAD001 "Le Secret des Blogueurs Qui S'enrichissent" déjà disponible à AMAZON

mercredi 3 décembre 2014

Note de lecture du Chapitre 11 de “Launch” de Jeff Walker : Le Business Launch, le lancement d'une entreprise

launch

Nous continuons notre revue du livre “Launch” de Jeff Walker avec le chapitre 11 titré «Creating a Business from the Ether: The Business Launch Formula». Pour ceux qui veulent retrouver les précédentes notes de lecture, vous avez les chapitres 1 ici, 2 ici, 3 ici, 4 ici, 5 ici, 6 ici, 7 ici, 8 ici, 9 ici et 10 ici.

Le « Business Launch Formula » consiste à s’inspirer des concepts centraux du PLF (Product Lanch Formula) en les utilisant pour construire ou faire grandir votre business, votre entreprise.

Lorsque vous délivrez constamment de la valeur à votre marché, vous établissez une relation durable avec vos clients et prospects. Ce qui veut dire que la conversation est suivie avec ces clients et prospects. Et à travers cette conversation, vous aurez des idées pour de nouveaux produits et des promotions. C’est cela la formule gagnante d’un business en pleine croissance. C’est cela la démarche du « Business Launch Formula ».

Ce chapitre est bourré d’études de cas, d’anecdotes et surtout d’une mise en garde : le lancement ne concerne pas que les produits. Vous pouvez utiliser tout ce que vous avez appris du PLF (Product Launch Formula) pour développer un business.

L’essence du PLF est de donner en premier et de recevoir en dernier, par une vente. Et surtout de construire une relation avant une transaction.

Ainsi, on a 6 fondamentaux du « Business Launch Formula » :

  • Délivrez toujours des contenus de pré-lancement (PLC, Prelaunch Content) de grande valeur, d’excellente qualité lors de vos lancements,
  • Soyez toujours en train de construire votre liste email, votre liste d’abonnés, et consolidez votre relation avec cette liste,
  • Faire plus d’une offre,
  • Faire des cycles de lancement : « Seed Launch » - « Internal Launch » - « JV Launch »,
  • Faire des relances périodiques, pour saisir l’opportunité des nouveaux ajouts de votre liste d’abonnés par mail.
  • Prendre soin de ses clients et faire de nouveaux lancements : il est plus facile de vendre à quelqu’un qui a déjà effectué un achat de votre produit qu’à quelqu’un qui n’a jamais acheté.

Pour terminer, plutôt que de faire un seul lancement d’un produit, ce sont des séries de lancement qui créent votre entreprise, votre business. Chaque lancement se construit sur le succès du précédent : c’est cela le « Business Launch Formula » en action.

mardi 2 décembre 2014

Note de lecture du Chapitre 10 de “Launch” de Jeff Walker : Le JV Launch, le lancement grâce aux partenaires

launch

Nous continuons notre revue du livre “Launch” de Jeff Walker avec le chapitre 10 titré «How I made a million dollars in a single Hour: the JV Launch». Pour ceux qui veulent retrouver les précédentes notes de lecture, vous avez les chapitres 1 ici, 2 ici, 3 ici, 4 ici, 5 ici, 6 ici, 7 ici, 8 ici et 9 ici.

Comme d’habitude, ce chapitre commence par une histoire personnelle. L’une des composantes critiques de tout lancement est la liste des prospects. Le « Seed Launch » s’appuie sur une micro-liste.

Le « JV Launch » ou « Joint-Venture Launch » emploie un autre moyen pour s’appuyer sur une liste. Il s’agit d’utiliser les listes construites, collectées par d’autres personnes.

Dans le « JV Launch », vous avez des partenaires qui font un mail à leurs propres listes pour leur informer de votre lancement. Si vous faites une vente à l’une des personnes envoyées par votre partenaire, vous versez à ce partenaire une commission.

Plus simplement, vos partenaires font un mail à leur liste et encouragent leurs lecteurs de visiter votre PLC (Pre-launch Content) ou contenu de pré-lancement que nous avons abordé dans la note du chapitre 7 ; ou encore de visiter votre « squeeze page » (abordé dans la note du chapitre 3), où ces visiteurs peuvent joindre votre liste avant d’avoir accès au PLC. Ainsi, à partir de votre lancement, vous avez de nouveaux prospects.

image Un exemple de JV Launch…un blogueur pro fait la promotion d’un autre blogueur pro. Le partenaire donne le lien pour vous rediriger vers votre blog.

imageUn exemple de JV Launch…un blogueur pro fait la promotion d’un autre blogueur pro. Vous remarquez qu’on ai déjà à la phase de prise des commandes

Plus techniquement, il s’agit d’un logiciel de suivi (tracking) d’affiliation, dans votre site ou blog, qui se chargera d’identifier la source de chaque prospect si vous avez plusieurs partenaires. Ainsi, vous lorsque vous ouvrez la prise des commandes, à chaque vente, ce logiciel pourra l’affecter par partenaire, ce qui permettra de verser les commissions dues. Pour en savoir plus sur le logiciel qui peut vous aider, visiter la page des ressources du site de lancement du livre : http://www.thelaunchbook.com/resources/.

image

ClickBank vous permet de gérer vos partenaires pour les commissions 

C’est le moyen le plus rapide pour construire une liste puisque une fois le lancement terminé, vous conservez la liste.

Il n y a pas de taux arrêté pour les commissions d’affiliation. Ces commissions dépendent du lancement, du marché, de la niche et du partenaire.

L’avantage avec le « JV Launch », c’est que vous payez la commission après que la vente ait été effectuée. En comparant cela à la publicité, où vous dépensez d’énormes sommes avant de savoir si les résultats vont suivre, avant d’avoir une idée sur le retour sur investissement, vous êtes gagnant sur toute la ligne.

Il faut aborder vos relations avec vos partenaires dans le long terme. Cela suppose de faire une offre solide, avec un excellent taux de conversion. De plus, vous devez prendre la peine de tester tout le processus de lancement. Un partenaire qui met à votre disposition sa liste mail, son principal actif, prend d’énormes risques qui peuvent lui coûter cher. Si votre offre n’a pas de valeur, le prospect peut être mécontent et le partenaire en pâtir de ce mécontentement. Si le processus d’achat n’est pas bien huilé, cela peut bien retomber sur ce partenaire en termes d’image et de crédibilité. Le minimum est d’être attentif aux moindres détails lorsqu’on sollicite les listes des partenaires. Aucun cas, vous vous retrouverez avec toutes les portes fermées.

Comment sélectionner des partenaires ? Jeff Walker affirme que vous n’avez pas besoin de milliers de partenaires. 3 à 5 serait idéal. La qualité importe plus que la quantité. La procédure de sélection est la suivante :

  • Sélection de partenaires potentiels : recherchez les personnes qui publient dans votre marché. Une recherche par mot-clé à Google vous aidera.
  • Souscrire à leur liste mail : sélectionnez une cinquantaine de sites proches de votre site et abonnez-vous à leur liste mail, pour ceux qui en ont.
  • Observez ce qu’ils font : observez et analysez les mails reçus, les promotions et recommandations faites, voyez comment ils font la promotion de leurs produits ou les produits d’autres entreprises. Evaluez la qualité de leur marketing, suivez-les dans les réseaux sociaux, cherchez à comprendre leur marketing et leurs offres.
  • Créez une liste de potentiels partenaires : à partir de l’analyse précédente, vous pouvez faire un choix sur des cibles.

Il ne faut pas oublier que les partenaires potentiels reçoivent des propositions tous les jours. Envoyez juste votre proposition s’ajoutera aux autres et ne fera pas la différence. A la recherche de grosses commissions, ces partenaires veulent des personnes qui ont des offres de valeur qui peuvent rapporter gros. Pour être dans leur radar, vous pouvez promouvoir leur produit en premier lieu… Si cela leur génère assez de ventes, vous gagnez des points. Ou vous pouvez acquérir leur produit et en faire une revue positive, ou un témoignage positif.

Seulement, il y a une seule chose qui surpasse le « JV Launch ». Et c’est le « Business Launch Formula », objet de notre prochaine note.

JESUSPAD001 "Le Secret des Blogueurs Qui S'enrichissent" déjà disponible à AMAZON

lundi 1 décembre 2014

Note de lecture du Chapitre 9 de “Launch” de Jeff Walker : Le lancement sans produit

launch

Nous continuons notre revue du livre “Launch” de Jeff Walker avec le chapitre 9 titré «How to Start from Scratch: the Seed Launch». Pour ceux qui veulent retrouver les précédentes notes de lecture, vous avez les chapitres 1 ici, 2 ici, 3 ici, 4 ici, 5 ici, 6 ici, 7 ici et 8 ici.

Ce chapitre débute avec une autre anecdote qui établit le contexte du « Seed Launch »…ce que Jeff Walker résume par un lancement sans liste email, ni produit.

Avec le « Seed Launch », vous pouvez littéralement créer un business à partir de rien.

Le « Seed Launch » est destiné pour tous ceux qui n’ont pas de liste de prospects ou n’ont pas de produit à vendre. Ou ceux qui veulent lancer quelque chose mais n’ont ni produit, ni service. Ou ceux qui ont déjà un business mais qui souhaitent commencer un autre.

C’est un mini lancement qui vous permet de faire grandir votre produit, votre liste et surtout votre business. Si vous avez une idée d’un nouveau produit mais vous n’êtes pas sûr de la demande, alors le « Seed Launch » peut vous permettre de faire le test. C’est pour cela que le « Seed Launch » ne marche pas pour les produits physiques.

Le but du « Seed Launch » n’est pas de faire de grosses sommes d’argent mais de vous permettre de créer automatiquement un excellent produit et d’avoir une idée sur le marché. Et à la suite, amorcer un grand lancement plus tard.

Le « Seed Launch », bien que mini lancement, est un lancement aussi. Donc il vous faut quand même une micro-liste, une liste de 30 personnes au moins, mais Jeff Walker recommande une liste de 100 à 300 personnes qui d’après lui, donnerait de meilleurs résultats. Vous pouvez ainsi vous rabattre sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter et autres). Par exemple, vous pouvez vous servir d’un outil comme « PayWithaTweet » qui permet de télécharger un contenu contre un tweet.

 

imageLe principe de fonctionnement de PayWithATweet. Cela permet de faire une promotion efficace sur les réseaux sociaux.

Le « Seed Launch » est simple et ce mini lancement n’a pas besoin d’être élaboré. Mais vous avez besoin d’une bonne offre, et vous avez aussi besoin d’expliquer les avantages que les personnes recevront.

Vous pouvez commencer votre pré-lancement avec un sondage. Après le sondage, vous pouvez faire un mail où vous commentez les résultats et les conclusions déduits du sondage. Ce sondage vous permet de concevoir une première ébauche de votre offre à partir des résultats du sondage, qui traduisent ce que vos sondés veulent, attendent ou souhaitent.

Le prochain email, vous parlez de votre offre. Ici, vous dirigez les personnes vers votre lettre ou vidéo de vente, mais n’insistez pas sur la vente. Il faut tenir compte que votre liste est petite, réduite…et vous avez une relation personnelle avec vos prospects. Votre message de vente doit en tenir compte.

Il ne faut pas oublier que l’important n’est pas de vous faire de l’argent mais de concevoir un magnifique produit. En délivrant votre produit, ayez en tête les feedback (retours) et les sondages. Vous pouvez vous rabattre vers un éditeur comme SurveyMonkey si vous voulez faire un sondage. La version gratuite vous permet d’établir 10 questions par sondage et d’obtenir 100 réponses par sondage. C’est idéal pour un début et tout à fait concevable avec votre micro-liste. Il existe quantité de ressources et de plugins Wordpress qui vous faciliteront ce sondage. Vous n’avez qu’à faire une recherche à Google. C’est si aisément accessible pour en faire un cas dans ce billet.

Il faut dire que le “Seed Launch” s’intègre dans une ambiance générale où on rôde un produit par essais et erreurs avant d’arrêter une version définitive…Un peu comme le fait les éditeurs de logiciels à l’image de Microsoft qui met une version bêta de son système d’exploitation en libre téléchargement et après recueil des avis et commentaires des utilisateurs et développeurs, fait des ajustements et sort officiellement une version commerciale.

imageExemple d’une version bêta de la célèbre suite bureautique Ms Office 

image Microsoft teste en ce mois de Novembre une version bêta de Skype sur le web

Cette approche est la même pour le “Seed Launch” où vous vous servez de votre micro-liste pour pourvoir arriver à une excellente offre.

Il n y a pas seulement le « Seed Launch » dans l’arsenal de Jeff Walker pour conduire un nouveau business dans un marché où vous n’avez ni présence, ni liste. Après ce mini lancement, si l’offre accroche, cela veut dire que votre offre est excellente et à ce moment, votre objectif sera de proposer cet offre au plus grand nombre. Comme vous n’avez pas de liste consistante, vous pouvez vous tourner vers des blogueurs ayant des listes plus grandes et solliciter des partenariats. C’est le but du «JV Launch» ou “Joint-Venture Launch” qui est aussi une arme de l’arsenal de Jeff Walker et c’est ce qui sera abordé dans le prochain chapitre.

JESUSPAD001 "Le Secret des Blogueurs Qui S'enrichissent" déjà disponible à AMAZON

vendredi 28 novembre 2014

Note de lecture du Chapitre 8 de “Launch” de Jeff Walker : Le lancement d'un produit

launch

Nous continuons notre revue du livre “Launch” de Jeff Walker avec le chapitre 8 titré «Show Me the Money: it’s time to Launch! ». Pour ceux qui veulent retrouver les précédentes notes de lecture, vous avez les chapitres 1 ici, 2 ici, 3 ici, 4 ici, 5 ici, 6 ici et 7 ici.

Nouveau chapitre et autre étude de cas. Je vous passe cette histoire et je vous recommande de parcourir le livre pour plus de détails. Je préfère vous restituer la théorie, pas les cas pratiques…sinon l’auteur pourrait croire qu’il se trouve sur le blog d’un traducteur auto-proclamé du livre.

Ce chapitre aborde la partie centrale du PLF (Product Launch Formula), celle où vous devez voir le résultat de tous les efforts accomplis, le jour de l’ouverture de la prise des commandes. Le jour du lancement du produit.

L’auteur conte comment ce jour est un jour d’excitation, de tension et de joie. Ce jour est généralement appelé jour « Open Cart Day» puisque c’est le jour où vous ouvrez le « panier » et prenez les commandes de vos prospects. Le jour où le lancement prend fin est appelé jour « Close Cart Day », le jour de la fermeture ou d’arrêt des commandes.

La mécanique actuelle pour démarrer un lancement est très simple. Vous avez besoin d’une page de vente percutante. Vous pouvez faire cela par une vidéo ou par une lettre. Votre message de vente doit commencer avec l’opportunité et vous devez présenter l’histoire entière de votre offre.

Lorsque la page de vente est arrêtée, la prochaine étape est d’envoyer un mail à votre liste de lancement pour les informer que l’offre est disponible et ouverte à la vente. C’est un mail simple avec un lien vers votre page de vente.

Avant d’envoyer le mail qui ouvre votre vente, assurez-vous que tout fonctionne parfaitement : les liens renvoyés par le mail, la page de remerciements après l’achat, l’email de confirmation, le processus de vente, (…). Tout doit être testé avant l’envoi du mail.

Vous pouvez laisser courir votre lancement sur 4 à 7 jours. Cela dépend de vous.

Une règle absolue et cardinale pour créer un lancement à succès est de clôturer définitivement votre lancement. Comme cela, il y aura des conséquences négatives pour les personnes qui n’achèteront pas durant la période limitée de la prise des commandes. Il faut que vos prospects sachent qu’ils vont perdre quelque chose s’ils n’achètent pas avant la fin du lancement. Puisque la rareté, la pénurie que vous intégrez au moment du lancement est créé par les conséquences négatives.

Il y a 3 manières de créer la « rareté » pour votre offre, de l’intégrer à votre offre :

  1. « le prix augmente si… » : vous avez un prix spécial durant le lancement. Vous pouvez aussi vous appuyer sur un évènement comme Noël pour donner une motivation aux gens d’acquérir votre produit, avec un prix spécial « Noël ».
  2. « retirer les bonus » : si le prospect acquiert le produit, souscrit à l’offre, il aura des bonus. Si vous avez d’excellents bonus, la motivation sera grande du côté de vos prospects.
  3. « l’offre prend fin… » : si les prospects ne souscrivent pas à l’offre, ils n’en auront plus jamais l’occasion, ni l’opportunité. Bien que cela soit la meilleure approche, elle est limitée par la nature de l’offre. Si c’est un lancement pour un restaurant comme Jeff Walker le suggère, on ne peut pas parler de « fin » de l’offre ou « fin » du menu.

Autre point clé : vous pouvez combiner ces 3 formes de rareté, d’exclusivité. C’est à dire faire afficher un prix spécial, y ajouter des bonus en cas de souscription et préciser que cette offre spéciale à tarif réduit avec bonus ne durera que 24 heures. Après 24h, le prix augmentera, sans les bonus. Encore une fois, c’est à vous de voir comment combiner ou ajuster tout cela.

Une remarque anodine de Jeff Walker : terminer le lancement avec un point d’exclamation pour susciter le sens de l’urgence à vos prospects.

Entre l’ouverture et la fermeture du lancement, vous ne devez pas faire l’erreur de nombre de blogueurs qui se contentent d’attendre et ne font plus de mails. Par exemple, et en suivant Jeff Walker :

  • Le 1er jour, mail d’annonce de l’ouverture et 4h de temps après, rappel de l’annonce.
  • Le 2ème jour, un mail qui peut présenter les preuves sociales (témoignages, recommandations, notations ou revues du produit),
  • Le 3ème jour, envoyez un long mail qui répond aux principales questions sur le produit.
  • Le 4ème jour, votre message doit cibler la rareté, l’exclusivité. Vous faites une mise en garde, un rappel sur la fin de l’offre dans les 24h. vous devez être clair sur ce que vos prospects perdent à la fin de l’offre.
  • Le dernier jour, Jeff Walker suggère que vous envoyiez 2 mails. Un 1er mail qui rappelle que vous allez clôturer ce jour. Le second mail peut se faire 6 à 8h avant la clôture pour le rappel de clôture imminente.

Que se passe-t-il si vous avez un faible taux de conversion ? Si votre lancement a produit peu de ventes ? Si c’est le cas, vous devez passer en mode diagnostic :

  • Premièrement, vérifiez, testez si tout le processus fonctionne bien, du lien vers la page de vente contenue dans l’email d’annonce, au bouton de paiement. Si possible, effectuez-vous-même un acte d’achat comme si vous étiez le prospect.
  • Ensuite, déterminez le volume de trafic de votre site, le trafic vers votre page de vente, vers votre page de commande.
  • Finalement, si tout marche bien techniquement et que vous recevez du trafic dans votre site avec peu de ventes, c’est que vous avez un problème de conversion.

Généralement, il y a 2 raisons principales au problème de conversion :

  • Cela peut être votre offre,
  • Ou cela peut être votre message de vente.

Cela peut aussi être une combinaison des deux.

En parlant d’offre, est-ce que votre offre est irrésistible ? Est-ce que votre offre est une solution ou résout un problème qui préoccupe votre marché ? Est-ce que vous vendez ce que le marché veut ou vous vendez ce que vous pensez que le marché veut ? Est-ce que votre offre adresse les espoirs et les rêves de vos prospects ? Est-ce qu’elle adresse les peurs et les aspirations du marché ?

En parlant de message de vente (contenu dans la lettre ou vidéo de vente), est-ce que ce message articule la transformation ou le changement que votre produit offre au prospect ? Est-ce que les avantages du produit sont perceptibles, tangibles ou concrets ? Est-ce que vous dites à vos prospects clairement ce qu’ils doivent faire ? Le prix du produit? Les garanties? Est-ce que le processus d’achat est simple et compréhensible?

Que faire après votre lancement ?

Une fois que vous avez clôturé le lancement, vous devez renforcer la relation avec tous ceux qui ont acheté votre produit. C’est le début du post-lancement.

Jeff Walker recommande d’avoir des bonus extra, non mentionnés pendant le lancement, et mis à la disposition des clients.

Autre chose à ne pas oublier : les prospects qui n’ont pas acheté vos produits vous seront utiles pour les prochaines offres, et aussi les prochains lancements. Maintenez la relation avec eux, continuez à leur délivrer du contenu de valeur.

Dans le prochain billet, je vais aborder le prochain chapitre avec ce que l’auteur appelle « Seed Launch », un lancement spécial, spécial dans la mesure où c’est un lancement sans liste d’abonnés email, ni produit. Aux antipodes de ce que nous avons abordé jusqu’ici.

JESUSPAD001 "Le Secret des Blogueurs Qui S'enrichissent" déjà disponible à AMAZON

jeudi 27 novembre 2014

Note de lecture du Chapitre 7 de “Launch” de Jeff Walker : Le pré-lancement d’un produit.

launch

Nous continuons notre revue du livre “Launch” de Jeff Walker avec le chapitre 7 titré «Sell Them What They Want: The Magic of Prelaunch». Pour ceux qui veulent retrouver les précédentes notes de lecture, vous avez les chapitres 1 ici, 2 ici, 3 ici, 4 ici, 5 ici et 6 ici.

On aborde dans ce chapitre la séquence de pré-lancement. Sans vouloir me répéter à chaque note de lecture des chapitres, je me dois de préciser, ou de répéter que ce chapitre commence aussi avec une histoire, ou une anecdote, une anecdote qui n’est pas fictive comme toujours, puisque Jeff Walker donne non seulement les noms de ses élèves mais aussi le site web qui a implémenté son PLF (Product Launch Formula), la formule de lancement d’un produit. Cet étude de cas est centrée sur le pré-lancement.

L’une des pièces maîtresses du PLF est de délivrer de la valeur et construire une relation avec le prospect avant de solliciter une vente. Cela peut paraitre simple ainsi dit mais il y a peu de personnes capables de faire ainsi pour leur entreprise.

Avec le déluge de médias qui demande tous de l’attention des personnes, tout le monde « crie » au visiteur « voici mon produit, achète-le!». Vous ne pouvez pas combattre ainsi avec d’autres car les prix sont tirés vers le bas. Vous devez combattre différemment en attirant l’attention du prospect par la valeur donnée et non par les « cris ». En donnant plus, on reçoit plus.

Seulement, vous avez besoin de structurer le contenu donné en séquences qui conduisent naturellement à la vente de votre produit : c’est cela l’essence du PLF.

La séquence de pré-lancement a généralement trois (3) fragments, 3 parties de contenus de pré-lancement (Prelaunch Content, PLC). C’est une scène avec 3 actes ou 3 parties : un début, le milieu et une fin. Chaque partie du contenu de pré-lancement a une mission spécifique. Chaque partie donne l’impression de faire cavalier seul mais les 3 réunis ensemble forment un récit, une histoire.

Les 3 parties doivent être liées, pour que vous obteniez les résultats voulus. Durant toute la séquence, pensez à superposer tous les déclencheurs mentaux abordés au chapitre 5. Par exemple :

  • Si vous donnez du contenu gratuit comme un livre, c’est la réciprocité qui est visée comme déclencheur mental.
  • Si c’est une vidéo de formation qui étale votre connaissance du sujet, vidéo gratuite auquel vous joignez un livre gratuit de formation, c’est l’autorité, l’expertise qui est visée.
  • En évoluant dans la relation avec le prospect durant le lancement, c’est la confiance que vous visez comme déclencheur mental.
  • En proposant votre contenu gratuit avec possibilité de commentaires, vous créez de la conversation sur le PLC (Prelaunch Content, contenu de pré-lancement) et vous visez ainsi à créer une communauté, qui est un autre déclencheur mental.
  • En évoluant ainsi jusqu’au lancement du produit, vous pouvez viser d’autres déclencheurs mentaux comme l’anticipation, la rareté ou témoignages (preuves)…etc.

C’est pour cela que la séquence de pré-lancement a été conçue en un processus qui permette de passer d’un déclencheur à un autre.

C’est aussi pour cela que le PLF est un processus qui permet aux personnes qui ne sont pas expertes en marketing d’engager quand même un processus effectif de vente.

Vous pouvez délivrer votre PLC (Prelaunch Content, contenu de pré-lancement) par email ou en PDF téléchargeable, un fichier audio ou une sélection de billets de blog. Mais la préférence de l’auteur est pour la vidéo cat il constate que plusieurs personnes passent plus leur temps à regarder les vidéos plutôt que lire. Et il est souvent plus facile de faire une vidéo convaincante que de s’asseoir et écrire un rapport ou un livre PDF. En vous voyant dans la vidéo ou en entendant votre voix, cela peut créer plus facilement une relation avec vos potentiels clients. On ainsi deux types de vidéo :

  • Les vidéos « captures d’écran » avec la voix qui accompagne, un peu comme dans les tutoriels et les formations qu’on rencontre en informatique,
  • Les vidéos HD (Haute Définition) sont semblables aux vidéos que vous voyez à la TV. Elles sont prises avec une caméra.

Le choix du type de vidéo dépendra de votre feeling. La vidéo est le format prédominant du PLC, du contenu de pré-lancement. Mais cela ne veut pas dire que d’autres formats ne marchent pas. L’email passe toujours pour les lancements.

Abordons maintenant chaque étape de la séquence de pré-lancement.

PLC # 1 : L’OPPORTUNITE

Selon Jeff Walker, cette première partie est critique, puisque vous devez attirer l’attention de vos prospects et à ce titre, vous devez être convaincant. Surtout, il faudra répondre à la question cruciale « Pourquoi ? ». Pourquoi le prospect doit perdre son précieux temps en vous accordant de l’attention ? Pourquoi il doit vous écouter ? Vous lire ? Qu’est-ce que vous pouvez faire pour eux ? Ainsi, vous devez vous poser ces questions et vous demander ce qui peut amener les prospects à s’asseoir pour vous écouter ou vous lire. Comment prendre soin d’eux.

Pour reprendre l’auteur, au cœur de chaque produit, chaque offre, il y a une opportunité pour la transformation, le changement. Il faut se concentrer sur le bénéfice qu’obtiendra le prospect par votre offre. Très simplement, vous devez soulager les peines de votre client ou lui procurer du plaisir. C’est une situation qui se vérifie pour toute vente. Seulement, pour mieux ajuster votre approche, il faut avoir une idée des raisons pour lesquelles un prospect peut ne pas acheter votre produit.

Les raisons pour lesquelles une personne n’achète pas votre produit :

  • Pas intéressé par ce que vous vendez,
  • Pas d’argent,
  • Ne vous croie pas, pas convaincu par vos dires, votre démonstration du produit. Elle n’a ni confiance à votre éthique, ni à vos compétences.
  • Cette personne vous croit, croit que vous avez vu juste pour le produit et qu’il marche actuellement mais bizarrement, elle croit que votre produit ne marchera pas pour son cas. On observe ce cas dans les situations où la personne a utilisé des produits similaires plusieurs fois.

Le PLF (Product Launch Formula) ne peut rien contre les 2 premières raisons mais pour les 2 dernières, elles sont surmontées si vous l’appliquez bien.

Voilà une recette générale qui fonctionne bien pour le PLC # 1 :

  • Montrez, présentez l’opportunité : dire comment leur vie va changer avec votre produit,
  • Position : dire pourquoi il devrait vous écouter, vous lire.
  • Enseignez : il est important de ne pas se limiter juste à l’opportunité. Vous devez aussi délivrer de la valeur.
  • Soulevez des objections et donnez des réponses à ces objections, ou promettre d’y répondre dans les vidéos à venir : quel que soit l’offre, il y aura toujours des objections et vous devez être prêt à les affronter la tête haute.
  • Annoncez le PLC # 2 : faites-leur savoir qu’une autre vidéo arrive, et susciter leur désir en révélant quelques points qui seront traités dans cette vidéo, ce qu’ils apprendront du PLC # 2.
  • Appel à l’action : demandez-leur de laisser un commentaire sur votre blog de lancement ou dans les réseaux sociaux.

PLC # 2 : LA TRANSFORMATION

Si le PLC # 1 répond à la question du « pourquoi », la seconde pièce du PLC concerne le « quoi », quelle est la transformation ou l’opportunité, et comment cela va-t-elle changer ou transformer la vie de vos prospects ?

Le PLC # 2 est beaucoup plus orienté vers l’enseignement, la formation. Vous voulez éduquer ou donner à vos prospects quelques astuces qui ont de la valeur.

Il y a aussi un problème de temps. Qu’est-ce que vous pouvez leur apprendre en 5 ou 10 minutes qui puissent avoir un impact sur vos prospects ?

Voici la recette générale pour le PLC # 2 :

  • Remerciez et récapitulez (résumé) : remerciez les personnes pour leurs commentaires et questions pour le PLC#1, et donnez un rapide résumé du PLC#1.
  • Résumez l’opportunité : n’assumez pas que votre prospect a vu ou a prêté attention au PLC#1.
  • Résumez votre positionnement : rappelez leur qui vous êtes et pourquoi ils doivent vous écouter. Surtout, ne vous attardez pas là-dessus.
  • Présentez une étude de cas ou faites une formation pratique : vous devez délivrer de la valeur réelle, leur apprendre des choses qu’ils peuvent mettre en pratique rapidement.
  • Balayez les objections : relevez 2 ou 3 objections et apportez des réponses. Vous devez soulever les principales objections de vos prospects pour le changement et la transformation que vous leur promettez.
  • Annoncez le PLC #3 : vous devez leur faire connaitre qu’une autre vidéo sera disponible. Anticipez en abordant quelques points à traiter dans la prochaine vidéo.
  • Appel à l’action : demandez-leur de laisser un commentaire dans le blog de lancement ou dans les réseaux sociaux.

PLC # 3 : L’APPROPRIATION

Si le PLC#1 répondait au « pourquoi » et le PLC#2 le « quoi », le PLC #3 commence à répondre à question du « comment ».

Ainsi, il ne s’agit plus de dire que la vie de vos prospects va changer ou sera transformée, mais de montrer comment cela se fera. Bien sûr, l’objectif final est de positionner votre produit comme réponse au « comment ». Seulement, il faut continuer à donner de la valeur à vos prospects.

Il est important de savoir que durant toute la séquence de pré-lancement, vous devez susciter de l’excitation et de la tension. Pour avoir une idée là-dessus, pensez aux films ou aux romans à suspens…il faut doter votre lancement de produit de la même trame, de la même histoire. Au fur et à mesure que vous évoluez du PLC#1 au PLC#3, vous devez injecter le même niveau de stimulation et d’excitation.

Voici la recette générale pour le PLC # 3 :

  • Exprimez vos remerciements et votre excitation : remerciez vos prospects pour leurs commentaires et questions du PLC#2. Dites leur comment vous êtes excité et comment sont excités tous ceux qui ont vu vos vidéos (en mentionnant par exemple le nombre de commentaires)
  • Résumez rapidement l’opportunité et votre position : ne prenez pas trop de temps pour le faire. Une fois de plus, n’assumez pas qu’ils se rappellent des 2 premières vidéos…donc décrivez brièvement l’opportunité et rappelez leur qui vous êtes et pourquoi ils doivent vous écouter.
  • Si possible, présentez-leur une courte étude de cas.
  • Répondez aux principales questions de vos prospects: les questions de vos prospects masquent le plus souvent des objections. En leur répondant, vous levez les objections. En parcourant les commentaires et en répondant aux questions, vous apportez des réponses aux objections.
  • Expliquez la vue générale et comment cela arrivera : c’est ici que vous faites un pas en arrière et voyez ce qui est réellement possible. Quelle est la transformation ultime ou le changement que vos prospects auront dans leur vie en achetant votre produit ? voyez cela dans tous les angles et projetez tout cela dans le futur.
  • Pivotez vers votre offre et commencez à préparer vos prospects pour l’offre : elle est délicate. Jeff Walker affirme que passer cette étape, c’est faire 25% du PLC#3. Il faut leur dire que dans votre prochaine vidéo, vous allez leur proposer une offre, et qu’ils doivent y jeter un coup d’œil s’ils sont prêts pour leur transformation vers un niveau supérieur.
  • « Créer » la rareté pour votre offre de lancement : vous devez créer de la rareté pour votre offre de lancement et vers la fin du PLC#3, vous devez faire mention de cette rareté. Ainsi, vous devez signaler que c’est le meilleur moment pour qu’ils vérifient leur prochain mail, car il y aura une offre limitée.
  • Appel à l’action : répondre aux commentaires de votre blog ou réseaux sociaux.

Pour le timing du PLF, il n y a pas de règle : cela dépend de tout un chacun. Jeff Walker recommande néanmoins pour un début, de le faire sur 7 à 10 jours. Une séquence de 7 jours peut se présenter ainsi :

  • Jour 1 : sortie du PLC#1,
  • Jour 3 : sortie du PLC#2,
  • Jour 5 : sortie du PLC#3,
  • Jour 7 : « Panier Ouvert », prise des commandes.

Le timing n’est pas important, c’est la valeur délivrée qui importe.

Autre chose pour terminer, ne cherchez pas la perfection au début…Elle viendra tout seul, au fil des essais et des erreurs.

Nous allons continuer à parcourir ce livre passionnant, qui lève un voile sur les pratiques des blogueurs professionnels, avec la prochaine note qui aborde le lancement.

JESUSPAD001 "Le Secret des Blogueurs Qui S'enrichissent" déjà disponible à AMAZON

mercredi 26 novembre 2014

Note de lecture du Chapitre 6 de “Launch” de Jeff Walker : Le pré-prélancement.

launch

Nous continuons notre revue du livre “Launch” de Jeff Walker avec le chapitre 6 titré «The Shot across the Bow: Your Pre-Prelaunch». Pour ceux qui veulent retrouver les précédentes notes de lecture, vous avez les chapitres 1 ici, 2 ici, 3 ici, 4 ici et 5 ici.

Nous avons abordé, dans la note du chapitre 2,  les composantes du PLF (Product Launch Formula) avec au centre les séquences, associées aux récits et aux déclencheurs mentaux. Dans les séquences, nous avons abordé le pré-prélancement (pre-prelaunch). C’est l’objet de ce chapitre 6 qui va dans les détails.

L’idée centrale du pré-prélancement est de commencer par former une communauté, un clan. De plus, c’est aussi l’occasion de tester le niveau d’intérêt du marché pour l’idée du produit. Vous essayez ainsi de faire ressortir les potentielles objections que vous aurez à répondre durant le pré-prélancement. Vous collectez aussi l’information qui vous aidera à finaliser votre produit.

La séquence de pré-prélancement vise ainsi à capter l’attention de votre marché cible sans chercher à leur vendre quelque chose. Mais avant, vous devez vous poser 10 questions pour le pré-prélancement (pre-prelaunch) :

  • Comment amener les personnes à connaitre quelque chose sans donner l’impression que je cherche à leur vendre quelque chose ?

Dès que les gens pensent que vous essayez de leur vendre quelque chose, ils sont sur leur défensive. Aussi l’idée est d’amorcer la conversation sur le produit sans ouvertement le vendre.

  • Comment puis-je titiller leur curiosité ?

La curiosité, étroitement liée à l’anticipation, est un déclencheur mental. Si vous engagez la curiosité de vos prospects dès le début, ils seront intéressés pendant toute la série des séquences de lancement.

  • Comment puis-je obtenir leur aide dans la création du produit ? comment rendre cette création collaborative ?

C’est un point important ignoré par plusieurs personnes. Les gens soutiennent ce qu’ils ont participé, aidé à la création. Ainsi, si vous parvenez à engager les gens dans le processus de création, ils seront plus disposés à promouvoir le produit.

  • Comment puis-je savoir quelles sont leurs objections pour le produit ?

Vous ne pouvez pas vendre vos produits si vous n’êtes pas capable de lever toutes les objections à la vente. Vous ne pouvez pas arriver à bout de ces objections, les surmonter si vous ne découvrez pas où elles portent. On ne peut pas penser ou imaginer les objections. Ce n’est qu’au contact des prospects que les vraies objections surgissent. Avec le pré-prélancement, vous saurez plus tôt les objections, ce qui vous laissera le temps de les surmonter et adresser une réponse à chaque objection.

  • Comment puis-je commencer à engager mes prospects dans une conversation sur mon offre ?

Comment être engageant tout en évitant les discours policés et confus qui peuvent « tuer » votre lancement avant qu’il ne commence ? Comment créer le dialogue, éviter le monologue ?

  • Comment intégrer du fun, de l’humour ainsi que l’excitation ?

Comment retenir l’attention des gens ? Un brin d’humour ou une surprise peut faire l’affaire.

  • Comment puis-je me démarquer dans un marché concurrentiel ? comment puis-je être différent ?

Assez proche de la 6ème question, comment vous démarquer en engageant vos prospects ? Comment être différent, unique, mémorable ? Vous pouvez observer ce que font vos concurrents et faire les choses différemment.

  • Comment puis-je savoir ce que mon marché veut acheter ?

Les gens ont de l’espoir, des rêves, des désirs et des peurs. Et ils ont besoin de solutions. Si vous avez une solution, ils achèteront certainement cela.

  • Comment puis-je bien ficeler mon offre exacte ?

L’auteur fait une mise en garde ici. Le PLF n’est pas de la magie. Quel que soit les qualités du PLF, la vérité est que vous devez créer une offre percutante. Si vous voulez que votre lancement soit un succès, vous avez besoin d’une offre percutante, magnifique et énorme. Et le pré-prélancement est le pivot pour créer une offre percutante. Tout simplement parce que si vous posez de la bonne façon les questions à vos prospects, ils vous diront tout ce que vous avez besoin pour créer une offre énorme.

  • Comment tout cela peut naturellement conduire à ma séquence de pré-lancement ?

N’oubliez pas du tout que c’est une série de séquences. Comment huiler la machine pour permettre la transition en douceur de la phase de pré-prélancement (pre-prelaunch) à la phase de pré-lancement (pre-launch) ?

Avec toutes ces questions en tête, il faut chercher la stratégie qui vous permette de répondre correctement à toutes ces questions avec juste un email ou deux au plus.

A la suite, l’auteur présente une étude de cas avec un pré-prélancement effectué en 2005 que vous pourriez parcourir ou visionner à travers la page ressource du livre.

Il termine en rappelant que les mails de pré-prélancement doivent être simples, pas trop longs, avec un lien vers les contenus gratuits si le prospect veut en savoir plus.

mardi 25 novembre 2014

Note de lecture du Chapitre 5 de “Launch” de Jeff Walker : “Les déclencheurs mentaux” dans le lancement d’un produit.

launch

Nous continuons notre revue du livre “Launch” de Jeff Walker avec le chapitre 5 titré «Weapons of Mass Influence: The Mental Triggers». Pour ceux qui veulent retrouver les précédentes notes de lecture, vous avez les chapitres 1 ici, 2 ici, 3 ici et 4 ici.

L’auteur conte les prédictions de mort faites au PLF (Product Launch Formula) au moment de son lancement en 2005 par certains experts. Et à la surprise de ces « experts », le PLF de Jeff Walker n’a pas subi le sort prédit. La raison principale de ce succès continu réside, selon Jeff Walker, dans les stratégies employées par le PLF alors que les faux prophètes s’attardaient sur les tactiques qui, elles, peuvent évoluer. Ce qui n’est pas le cas des stratégies qui sont moins tributaires du temps.

Selon Jeff Walker, le PLF a résisté à l’épreuve du temps tout simplement parce qu’il est solidement ancré au cœur même de notre psyché mental. Le PLF tire sa longévité sur le fait qu’il vous donne un canevas pour activer les déclencheurs mentaux durant le lancement de votre produit. Bien employé, ces déclencheurs mentaux, associés aux séquences et récits, conduisent à la réussite d’un lancement.

Comme déclencheurs mentaux, nous avons ainsi :

  • L’autorité : on a tendance à suivre ceux qui sont revêtus du drapeau de l’autorité. Il est vrai que le mot « authority » du livre de Jeff Walker traduit par « autorité » en français n’entraine pas un transfert de sens. L’autorité a une connotation négative dans nos sociétés modernes compte tenu du passif lourd d’abus de ce mot. Je pense que la traduction exacte, en tenant compte du sens employé par Jeff Walker, se rapprocherai beaucoup plus d’ « expertise », puisqu’il prend comme exemple pour illustrer l’ « authority » les docteurs ou médecins. Quand un docteur vous prescrit un médicament, vous ne tergiversez pas avant de prendre une décision. C’est pour cela que l’expertise raccourcit le processus de prise de décision. L’ambition du PLF est un outil pour établir votre expérience. Et durant la phase de pré-lancement, vous offrez des contenus de grande qualité à vos prospects afin d’arborer la figure de l’expert.
  • La réciprocité : elle est basée sur l’idée que si vous donnez quelque chose à une personne, cette personne aura l’impression d’une obligation de faire aussi quelque chose en retour. C’est pour cela que pendant la phase de pré-lancement, on donne des contenus gratuitement aux prospects : vidéos de formation, livres gratuits, check-lists, …etc. Au fur et à mesure que vous donnez aux prospects, cela crée un déséquilibre… et l’équilibre sera rétabli à la vente de votre produit.
  • La confiance : pour influencer quelqu’un, il faut qu’il ait confiance en vous. Il est plus facile d’amener quelqu’un à faire un acte s’il a confiance en vous. Il est clair qu’il est plus difficile, dans le business, de gagner la confiance des internautes qui reçoivent des milliers et des milliers de messages. Le meilleur moyen de gagner leur confiance est de jouer sur le temps en interagissant régulièrement avec eux. C’est l’une des qualités du PLF (Product Launch Formula) et du « Sideways Sales Letter ». Ils permettent de construire une relation de confiance avec vos prospects en leur donnant régulièrement et gratuitement du contenu de qualité.
  • L’anticipation : Avec ce déclencheur mental, vous captez l’attention du prospect et le maintenez jusqu’à la sortie du produit.
  • La communauté : Si nous nous considérons comme faisant partie d’une communauté, nous agissons en accord avec ce que nous pensons que les autres membres de la communauté feront.
  • La rareté : si nous percevons que quelque chose est rare, nous l’accordons naturellement plus de valeur.
  • Les preuves sociales : Lorsque vous parcourez Google Play et vous tombez sur une application qui a été téléchargée 3 millions de fois avec une note moyenne de 4.8/5, vous vous arrêtez… De même, en parcourant Amazon, voir un livre qui a obtenu une note de 5/5 de 50 000 personnes fait toujours tiquer. C’est pour cela que les témoignages, revues, notations sont toujours de puissants déclencheurs mentaux.
  • La sympathie : est un autre déclencheur mental important. Vous pouvez influencer les prospects en étant généreux, attentionné, honnête,…etc. C’est pour cela que vous offrez à vos prospects des contenus gratuits, que vous répondez toujours poliment à leurs questions dans les commentaires.

Voilà en bref quelques déclencheurs mentaux…qui façonnent nos décisions et nos actions de tous les jours. L’auteur précise que ce n’est qu’une introduction dans la mesure où il existe plusieurs déclencheurs mentaux que vous pouvez parcourir à travers ce lien fourni par l’auteur si vous voulez en savoir plus. Seulement, il précise qu’il est toujours mieux de les combiner. Le PLF vous donne le temps d’utiliser ces déclencheurs tout au long de la séquence.

Généralement, au début du pré-lancement, vous commencez avec un excellent contenu qui met en place la promesse globale et la possibilité de lancement. Lorsque vous partagez un contenu attrayant au début de votre pré-lancement, vous développez instantanément l’autorité. Cette autorité vient naturellement lorsque vous publiez ce contenu; il est presque automatique. Vous développez également la réciprocité quand vous faites cela, parce que vous êtes loin de donner ce contenu gratuitement. Vous avez marqué celui qui reçoit ce contenu et il vous le revaudra…par un achat. Vous employez également l'anticipation lorsque vous annoncez toujours ce qui viendra dans votre pré-lancement. Au fur et à mesure que vous avancez à travers le pré-lancement, vous activez la preuve sociale lorsque les prospects font des commentaires au sujet de votre contenu de pré-lancement. Ces commentaires peuvent être sur votre blog ou dans les médias sociaux. Et cette interaction à travers le pré-lancement commence à créer de la sympathie avec vos prospects (et peut-être même un peu de confiance). Alors que le pré-lancement touche à sa fin, et que vous ouvrez le panier des commandes, vous pouvez activer la rareté, en parlant de votre offre pour rappeler la nature intrinsèquement limitée de l'offre.

C’est un schéma d’emploi des déclencheurs mentaux et je suis sûr que vous avez déjà eu affaire à cela si vous avez l’habitude de donner votre adresse mail à des blogueurs professionnels.

Nous allons continuer l’aventure au prochain billet avec une autre note de lecture.

lundi 24 novembre 2014

Guide pour étudier le concurrent leader dans le blogging : le cas du site d’Olivier Roland, blogueur-pro.com

problem-449364_640

Austin Kleon a publié un livre en 2012, “Steal Like an Artist: 10 Things Nobody Told You About Being Creative”. La traduction littérale de “Steal like an artist” est “Voler comme un artiste”. “Steal” peut se traduire aussi par dérober, enlever, subtiliser… Dans ce livre, on retrouve une citation de Pablo Picasso :

Art is theft

L’art est le vol”. Et l’introduction du livre est claire  :

Every artist gets asked the question,     

“Where do you get your ideas?”    

The honest artist answers, 

    “I steal them.”  

Chaque artiste doit répondre à une question : “Où est ce que vous trouvez vos idées?” Et l’honnête artiste répond : “Je les vole”.

On peut discuter du terme “voler” et le livre le fait remarquablement bien en rappelant qu’il n y a rien d’original comme on le pense. Si on voulais faire une généalogie des idées… Il serait difficile d’attribuer la paternité à une idée.

Dans tous les cas, cela nous permet d’introduire notre article en rappelant qu’il ne faut pas nécessairement inventer la roue dans le blogging. Tout blog créé se fait sur un thème, un thème où vous ne serez jamais le seul à aborder. En clair, vous avez des concurrents qui évoluent dans ce thème bien longtemps avant vous et qui ont plein de visiteurs. Il est parfois intéressant d’observer ce que fait le “concurrent” pour voir ce qui marche. On ne demande pas de copier, mais de comprendre. Cela pourrait vous aider à concocter quelque chose de solide pour votre blog. C’est pour cela qu’il faut étudier la concurrence et on avait déjà abordé ce thème il y a quelques semaines avec le site SimilarWeb. Vous pouvez toujours consulter cet article ici. Nous allons passer à une autre étape de l’étude la concurrence avec un nouveau site cette fois-ci : SiteAlerts, qui est un outil de tracking de la concurrence.

Prenons l’exemple du blog d’Olivier Roland, http://blogueur-pro.com/, que nous allons étudier à partir du site de suivi de la concurrence : http://sitealerts.com/

image

Une fois sur la page d’accueil du site, on peut inscrire l’url du concurrent.

image 

Une fois la validation faite, les résultats de l’analyse du site concurrent sont présentés suivant les critères suivants : mots-clés de recherche, technologie, marketing, les sources du trafic, les réseaux sociaux liés,…etc.

image

 

Pour le site d’Olivier Roland, http://blogueur-pro.com/, les résultats sont les suivants :

image

Comme vous le voyez, vous pouvez avoir un suivi actualisé du blog par email :

image

On a à la suite les mots-clés :

image

Et on a aussi les sites liés au site d’olivier Roland :

image

Et aussi le trafic obtenu par les réseaux sociaux… On voit bien qu’une bonne partie du trafic obtenu par les réseaux sociaux passe par Facebook :

image

A la suite, on a les sites qui offrent du trafic au blog d’Olivier Roland…

image

Et les sources du trafic…On voit bien que près de la moitié du trafic vient par les moteurs de recherche…Autre chose fort importante, plus de 30% du trafic se fait en direct. Ce qui veut dire sur 100 visiteurs, 30 tapent directement l’url du blog d’Olivier Roland sur leur navigateur…Cela traduit des lecteurs fidèles.

image

Ensuite, on a un point sur le nombre de fans (Facebook), followers (Twitter) et le rang en terme de trafic (moteurs de recherche) et le nombre de liens qui pointent vers le site.

image

Enfin, vient la partie la plus intéressante : les “technologies” employées.

image

image

On constate que le blog d’Olivier Roland est hébergé chez WPEngine, utilise les plugins JetPack, Google Analytics ou Google Adsense… A la suite, vous pouvez étendre pour avoir une vue sur tout l’arsenal technique du blog :

image

image

image

image

image

 

image

Vous comprenez qu’un blogueur pro ne doit rien prendre à la légère.

A mon avis, la partie la plus intéressante est le volet technique, qui manque à plusieurs blogueurs débutants. Même vous si publiez des contenus de qualité sans une solide infrastructure technique, cela va être difficile de sortir la tête dans l’eau dans cet univers hyperconcurrentiel.