lundi 29 septembre 2014

Les stratégies d'écriture (2) : Développer une idée

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Cette série sur les stratégies d’écriture s’inspire du « Writing Teacher’s Strategy Guide » de Steve Peha.

Dans un livre, il peut arriver que vous exprimiez vos opinions. Dans ce cas, il faut que vos opinions aient un sens aux yeux des lecteurs. L’expression de vos opinions doit être claire à la lecture, pour éviter de confondre le lecteur.

Le meilleur moyen, selon Steve Peha, d’exprimer vos opinions est d’utiliser la stratégie du « Quoi – Pourquoi – Comment ». Ainsi, cette stratégie consiste à répondre aux questions suivantes :

  • QU’Est-ce que vous pensez ? : La réponse à cette question recueille votre opinion.
  • POURQUOI vous pensez cela ? : Il y a toujours une raison ou des raisons qui ont motivé ou vous ont conduit à avoir cette opinion.
  • COMMENT savez-vous cela ? : Il faut des preuves à ce que vous avancez. Votre opinion doit être soutenue par des exemples, des preuves, des références, des citations, des statistiques, descriptions, …etc.

Pour conclure, une opinion exprimée doit avoir de bonnes raisons et des preuves solides. Pour faciliter cette démarche, Steve Peha a conçu un graphe dont vous pouvez en avoir un aperçu :

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Avec ce graphe, vous avez facilement vos paragraphes. Un paragraphe sera constitué d’une opinion, de raisons et des supports à votre opinion.

Tout le monde a des opinions. Et les raisons qui vont avec. Le plus difficile est de soutenir vos opinions. Et c’est là qu’on trouve la faiblesse de nombre d’auteurs.

Donc il faut prendre la peine de bien travailler le support de vos opinions. La raison est plus générale et la preuve est plus spécifique. Si vous dites par exemple que « La ville de Chicago meurt », vos raisons peuvent être l’élévation du taux de criminalité et du taux de chômage. Pour soutenir cela, vous pouvez employer les travaux de tel institut de statistique où il ressort qu’on a 15 meurtres pour 1 000 habitants, taux le plus élevé au monde, et un taux de chômage de 35 % dont 60% pour la tranche des 18-25ans…etc. Ce sont des exemples fictifs pour illustrer la démarche. D’ailleurs, si vous avez l’habitude de lire les journaux, vous verrez bien cette stratégie. De même, lorsque vous regardez les journaux télévisés ou les reporters, vous verrez que les journalistes alternent chiffres des instituts de statistiques, interviews d’experts, témoignages de populations,…etc. C’est la même chose que vous devez faire par écrit.

Terminons ce billet avec une illustration. J’ai l’habitude de jeter un coup sur les “Flash Economie” de NATIXIS CIB. Je vais prendre l’exemple du Flash Economie n°729 de ce jour. Je vous passe les détails de l’article puisque mon objectif est de mettre en exergue la différence qu’il y a entre raisons et preuves dans l’expression d’une opinion. J’ai bien dit plus haut que la raison est plus générale et la preuve plus spécifique. Dans ce “Flash Economie”, prenons cet extrait :

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C’est l’une des raisons avancées par l’auteur pour justifier pourquoi on va passer d’une “volatilité haute fréquence à une volatilité basse fréquence” comme l’indique le titre de cette note de recherche :

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Une fois la raison avancée, qui est la liquidité mondiale qui croit très rapidement, l’auteur qui n’est autre que Patrick Artus  présente une preuve plus spécifique pour soutenir la raison avancée :

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La preuve ici est les 2 graphiques que vous voyez. Et sur chaque graphique, les sources sont inscrites. Si vous parcourez cette note, vous verrez que pour chaque raison avancée, des “preuves” sont présentées.

Un journaliste peut écrire son article en reprenant comme raisons et preuves des extraits de la note de recherche de Patrick Artus, qu’il pourra, s’il le veut, croiser avec les notes d’autres chercheurs. Ou s’appuyer dessus pour conduire des interviews à d’autres experts, question de recueillir leurs avis. Et à partir de ces recueils, se faire une opinion qu’il publiera dans son journal, en accompagnant sa rédaction de tous les matériaux réunis.

C’est une démarche que je trouve honnête. Si quelqu’un contredit votre opinion, il faudra qu’il amène des preuves. Ou s’il trouve vos “preuves” pas assez suffisantes pour avancer de telles raisons, il pourra ouvrir le débat.

Voilà ainsi une autre stratégie pour construire un paragraphe. Ce sont les paragraphes qui donnent des chapitres, et les chapitres un livre. Pensez-y toujours, à commencer par le plus petit. En pensant uniquement au livre, on se dit que c’est bien difficile de terminer mais en commençant par des paragraphes, on y arrive toujours.

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vendredi 26 septembre 2014

Les stratégies d'écriture (1) : Ajouter des détails.

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Nous allons aborder cette série sur les stratégies d’écriture en s’inspirant du « Writing Teacher’s Strategy Guide » de Steve Peha.

J’ai affirmé dans mes précédents billets que celui qui écrit, par rapport à celui qui parle, n’a que les mots comme canal de communication. Les mots sont composés en phrases, les phrases en paragraphes, les paragraphes en chapitres, et parfois ces chapitres sont regroupés en parties. Ce qui lie tout cela, ce sont les idées, le message qu’on souhaite passer.

Un célèbre adage dit que “le diable se trouve dans les détails”.

Lorsque vous écrivez un livre, il ne suffit pas d’avoir de bonnes idées ; Il faut aussi savoir les soutenir. Sinon, on aura vite fait de jeter l’opprobre sur vos écrits. Si vous dites par exemple « La Chine est la première puissance économique et militaire du monde », «L’amour est un mensonge », ou encore « la jeunesse est dépravée », il vous faudra entrer dans les détails pour soutenir votre idée. C’est quoi alors un détail ?

Le détail est la réponse à une question que peut se poser un lecteur. Il ne suffit d’asséner le lecteur avec vos idées. N’importe quel lecteur souhaite savoir pourquoi vous affirmez tel propos. Si vous dites que la Chine est première puissance économique, apportez les détails qui viendront soutenir cette idée. Si vous écrivez sur un fait que tout le monde « ressent », le lecteur aimerait bien que vous apportiez des détails. Son ressenti peut être basé sur des observations parcellaires et il pourra, une fois vos détails digérés, se retrouver, se corriger ou même apprendre encore plus. Si par exemple, vous écrivez « La ville de Chicago meurt », le lecteur peut avoir un récent passé de visiteur de cette ville où il observait peu de jeunes quand il circulait dans la ville, des maisons abandonnées, des zones non électrifiées, plusieurs mendiants agressant dans la rue pour quelques centimes de dollars,…etc. Même s’il n’a pas visité cette ville, il a pu voir un reportage à la télé. Si ce lecteur lit votre livre, il attend des détails qui contiennent au minimum ce qu’il a vu et qui va même plutôt loin. Il attend que vous parliez de l’exode massif des jeunes, de la paupérisation de la population et du vieillissement des infrastructures. Chiffres, statistiques, anecdotes, interviews, photo reportage, histoires,…etc. Tout cela participe de détails pouvant répondre aux questions de lecteurs. De plus, plusieurs lecteurs, ceux qui achètent votre livre, sont le plus souvent des avertis ou des intéressés du thème ou du sujet abordé par le livre. Ils peuvent en avoir une idée sommaire ou vague. Ainsi, ils souhaitent avoir plus de clarté et de précision en achetant le livre. Cette clarté et cette prévision ne peuvent venir que du niveau de détail apporté.

Steve Peha de TTMS (Teaching That Made Sense) a ainsi développé un graphe en T pour permettre aux auteurs de pouvoir facilement présenter les détails pour soutenir ce qu’ils écrivent. Ce graphe est divisé en deux, avec d’un côté les idées, et de l’autre côté les détails. Chaque fois que vous posez par écrit une idée à gauche, vous remplissez les détails à droite.

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Comme vous pouvez le voir, vous devez penser à votre audience en présentant les détails. Le problème qui se pose toujours est jusqu’à quel niveau de détail vous devez aller car s’il y a une chose que je ne vous ai pas dit, c’est que vous pouvez considérer un détail comme une idée… là, vous avez le détail du détail. C’est pour cela que vous devez intégrer, penser à votre audience dans la présentation des détails.

La meilleure façon d’avoir des détails est de recourir au modèle « Qui, Quoi, Quand, Comment, Où, Pourquoi ». Steve Peha affirme que son expérience l’amène à penser que répondre aux questions du « Pourquoi » et du « Comment » apportent plus de détails.

Chaque idée avec ses détails peut facilement être utilisée pour former un paragraphe. De paragraphe en paragraphe, on a nos chapitres. Et tout cela joint, on a un livre. Rien de difficile. C’est ce à quoi nous sert une stratégie d’écriture, à écrire plus facilement.

Pour mieux illustrer cette démarche, prenons le livre de Thomas Piketty, le « Capital au XXIe siècle ». On retrouve, sur la page de l’auteur des slides de présentation du livre, slides dont sont extraites mes illustrations. Pour commencer, l’auteur présente son intention. Nous avons déjà eu à parler de l’importance de l’intention qui doit intervenir avant la première ligne du livre. Vous pouvez retrouver ce billet ici. Revenons à l’intention de Thomas Piketty :

« Dans ce livre, j’étudie l’évolution historique de la répartition des revenus et des patrimoines depuis le 18e siècle dans plus de 20 pays; »

Je passe la suite liée à la structure du livre. Prenons un point de cette présentation.

« 1. Le retour d’une société patrimoniale dans le Vieux monde (Europe, Japon). Les ratios patrimoine/revenu semblent retourner vers de très hauts niveaux dans les pays de croissance faible. Intuition: dans une société de croissance lente, les patrimoines issus du passé prennent naturellement une grande importance. Cela peut concerner à terme l’ensemble de la planète. »

L’idée principale ici est le retour d’une société patrimoniale. Une fois l’idée présentée, il faut apporter aux lecteurs les détails en répondant aux questions « Pourquoi » et « Comment ».

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On constate ainsi :

  1. Dans le premier carré, une définition du patrimoine,
  2. Dans le deuxième carré, une présentation du ratio patrimoine-revenu, c’est un indicateur. L’indicateur est un outil d’appréciation. L’auteur précise « dans les manuels d’économie » pour signifier que cet indicateur est validé par la théorie économique.
  3. Dans le troisième carré, il donne les chiffres de cet indicateur pour les années 1950-1960 et 2000-2010 dans le Vieux monde (Europe et Japon).
  4. Dans le troisième carré, il interroge ces chiffres du Vieux monde à lumière des chiffres des 18 e-19 e siècles.

Cette mise en rapport vise à soutenir l’idée du « retour ». Puisque la société patrimoniale des 18 e-19 e siècles avait ces ratios, si on a les mêmes ratios aujourd’hui, on peut bien affirmer un retour de la société patrimoniale.

Nous allons nous arrêter ici même comme l’auteur ne s’arrête pas là. Il apporte plus de détails. Vous pouvez toujours télécharger les slides pour la suite. Cela vous permettra d’observer comment on peut soutenir une idée.

Nous allons continuer avec cette série en présentant demain une autre stratégie. La publication exceptionnelle de Samedi vise à respecter mon quota de 5 articles par semaine, puisque je n’ai pas publié hier. C’est la discipline qui mène au succès. Et cela est aussi valable si vous voulez publier votre premier livre.

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mercredi 24 septembre 2014

Le premier pas est plus important que la marche

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Un enfant de quatre (04) ans, le pas habile, marchant et courant dans tous les sens dans une cour de récréation avec ses camarades, a déjà oublié toutes les difficultés de ses premières heures de marche. Même comme quelques cicatrices de blessures et d’écorchures jalonnent ses jambes, il a oublié ses premières hésitations, le pas lent et non assuré, la peur à chaque fois que le pied rencontre un surmontement de terrain ou d’obstacle indéfini, l’équilibre qui ne tenait pas et qui obligeait à ne se déplacer que dans des zones dotées de multiples appuis, les nombreuses chutes, les pleurs et parfois même des fractures.

Qui se rappelle de cela une fois que la marche devient “naturelle” ? C’est comme si nous marchions depuis que nous sommes nés. Ce qui est déjà acquis s’oublie facilement. Non seulement on banalise cet acquis, mais on oublie tout le chemin et les épreuves qu’il a fallu pour obtenir, avoir cet acquis. Parfois, c’est nécessaire d’oublier pour passer à autre chose, ambition oblige. Parfois aussi, c’est nécessaire de penser, de se remémorer ce chemin pour surmonter une difficulté qui se présente à nous.

Cela faisait plus de six (06) ans que j’avais ce blog en projet. Je cherchais la bonne plateforme où je pouvais héberger mon blog. Blogger ou Wordpress ? Je ne me décidais pas et le temps passait. Je cherchais un titre pour mon blog, assez original pour accrocher. Et le temps passait. Je cogitais sur le sujet ou le thème sur lequel je devais écrire mes articles, aussi passionnant qu’il pouvait attirer du monde. Et le temps passait. Je jugeais les modèles graphiques proposés dans les plateformes gratuites de blog tellement ternes…Ce qui me poussait à chercher des thèmes graphiques plus présentables et professionnels. J’envisageais même de me former au web design, HTML ou CSS. Et le temps passait. Je passais mon temps à lire les expériences d’autres blogueurs, leurs succès, échecs et erreurs. Pour démarrer en trombe et éviter facilement les embuches. objectif zéro pour le taux d’erreur. Et le temps passait. Je cherchais la méthode originale, unique, exceptionnelle,… pour faire grandir un blog. Et le temps passait.

En réalité, j’étais atteint par le perfectionnisme. Tout le monde cherche à donner le meilleur de lui-même dans un projet, à obtenir quelque chose de parfait dans une œuvre, d’original, de professionnel. En bref, quelque chose d’excellent. Seulement, on peut tomber dans le piège à trappe de la perfection : une bouche sans fin où vous cherchez toujours à corriger les petits détails, ce qui amène un projet à s’éterniser et à mourir à l’état embryonnaire. Dans cette boucle là, les raisons ne vont jamais manquer :

  • Le bon moment pour se lancer,

  • Les moyens adéquats pour se lancer,

  • La méthode révolutionnaire pour agir,

  • … etc.

Il y aura toujours une raison pour attendre.

C’est cette situation que je vivais et à chaque fois, je repoussais la création du blog, estimant n’être pas assez mature ou les conditions n’étant pas réunies pour créer un blog. Et le temps passait. Suffisamment et assez pour qu’un jour, mon corps ankylosé ne se réveille du sommeil léthargique doublé d’une anesthésie mentale… Les mots ne sont pas assez durs pour traduire ce difficile temps de passage à l’action. Plus de six (06) ans. En fait, c’est une subite prise de conscience qui masquait un doute sur ma capacité d’action qui m’a amené à créer ce blog et à fixer une cadence journalière pour la publication de contenus dans le blog. Un article par jour. Objectif très élevé quand on commence. A trop attendre, j’ai voulu me rattraper en fixant des objectifs très hauts.

Au début, cela me paraissait très difficile à atteindre. Un article par jour. Comment faire pour éviter de copier ou “plagier” d’autres articles sur le Web. Ce n’est pas facile de produire quelque chose d’original chaque jour. Vous devez avoir plusieurs sources d’informations, recouper vos sources tous les jours, sélectionner les meilleurs, faire un travail d’analyse et de synthèse et vous mettre à écrire. Tout cela doit être en rapport avec la thématique de votre blog. Pour avoir été au charbon depuis plus de trois (03) mois, je peux vous assurer que c’est tout sauf facile. Si par hasard, vous avez des obligations professionnelles (un emploi) et/ou une famille, vous allez vous en mordre les doigts.

Mais je suis surpris que, contre vents et marées, je tiens encore aujourd’hui. Le timing journalier, bon an mal an, est respecté. De plus, l’écriture est plus facile au fil du temps. Le temps de blocage devant la page blanche se réduit. En un mois, je peux m’allouer une semaine de répit, une semaine sabbatique mais les trois autres semaines reçoivent leur dose quotidienne d’articles. Alors, pourquoi je ne m’étais pas lancé plus tôt ?

Si j’avais pris la peine de me rappeler mes premiers pas de marche, marche mal assurée et brouillonne, je me serais lancé sans hésiter. Si j’avais fait un flash de tout le chemin parcouru du premier pas à la marche, voire à la course, je me serai lancé. La démarche assurée d’aujourd’hui a commencé par le pas mal assuré d’hier. Le processus est assez simple :

  • On commence par un pas mal assuré : on cherche à bouger les pieds, à imiter comment nos ainés marchent. On pense que cela se limite juste à une position verticale du pieds. Une fois la position verticale trouvée, on constate que les pieds en position verticale doivent soutenir le poids du haut du corps. Soutien qui n’est pas sollicité en position assise puisque le bassin et les fesses assurent. Cette situation nouvelle crée un déséquilibre.
  • La recherche de l’équilibre : on cherche l’équilibre entre le haut du corps et le bas du corps. On fait quelques pas en s’aidant de supports qu’on trouve ça et là, recoins des murs, tables, chaises, bras et vêtements de frères, sœurs, parents… On apprend petit à petit à diminuer notre temps de sollicitude d’un point d’appui. Petit à petit, on cherche carrément à éliminer la nécessité de point d’appui. Commencent les chutes, les blessures, écorchures et même fractures car on constate bien qu’il faut non seulement maitriser l’équilibre de notre corps mais que cela est fonction du sol. L’équilibre sur un terrain plat et sur une pente, ce n’est pas la même chose.
  • Du pas à la marche : Ici, il faut définir une cadence, tenir compte de l’environnement, savoir évaluer les risques et surtout réapprendre à marcher avec des chaussures puisqu’on constatera assez vite, par de nombreuses blessures, que le plat de notre pied n’est pas invincible.
  • De la marche à la course : La course nécessite une intériorisation de l’environnement. Il ne faut pas seulement voir, mais anticiper. De plus, tout le corps est sollicité dans la course. Il faut de l’énergie, du souffle aussi. Il faut apprendre à bien respirer. A gérer les phases d’accélération, de décélérations…etc.

Ce processus n’est pas exhaustif et la science peut proposer un schéma plus élaboré. Seulement, j’ai voulu mettre en relief tout ce qui est parfois nécessaire pour atteindre ce qu’on peut comparer à la perfection. Tout ne s’apprend pas une seule fois, en une seule fois. A chaque étape suffit sa peine. Si vous n’aviez pas commencé pas à lire des syllabes plus jeune, en maternelle, vous n’alliez pas lire des mots plus tard. La rapidité avec laquelle vous débitez les mots vous a fait oublier toute la peine que se donnaient vos enseignant(e)s de maternelle pour une simple syllabe.

Maintenant que mon blog a plus de 75 articles publiés au compteur et que la rédaction d’articles me pose de moins en moins de problèmes, ou du moins devient de plus en plus “naturelle”, je peux envisager héberger mon blog ailleurs. Je peux envisager le doter d’un nom de domaine propre, mettre à jour mon thème graphique, affiner mes sujets de recherche ou créer un autre blog sur un thème jugé porteur. Avec toute l’expérience acquise, ce nouveau blog va croitre plus vite.

L’enfant qui cherche à marcher vise le mouvement. Il veut déplacer son corps d’un point spatial à l’autre. Ce n’est pas la plus belle chaussure du monde qui l’aidera. Ce n’est pas le sourire de sa mère qui l’aidera. Ni autre chose. Mais sa volonté d’être mobile. Et surtout, la volonté de faire le premier pas. Une fois le premier pas fait, le cycle est lancé. Si je n’avais pas publié mon premier article le 23 Juin, je n’en serai pas aujourd’hui à 75 articles. Il faut fuir le perfectionnisme, c’est un frein à l’action. Si vous voulez terminer un projet, faites le premier pas. Vous allez forcément le finir.

Le premier pas est plus important que la marche.

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mardi 23 septembre 2014

C’est quoi le SEO (1) ?

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Hier, nous avons présenté l’e-marketing comme se résumant en 04 points : le SEO, les réseaux sociaux, le marketing de contenu et la publicité en ligne.

Aujourd’hui, nous allons commencer par le SEO, acronyme qui signifie “Search Engine Optimisation”, qu’on peut traduire par optimisation des moteurs de recherche. C’est ce qu’on appelle communément en français “référencement”. Mais pour mieux le comprendre, commençons par le commencement…

Connecté en ligne, surfant sur Internet, lorsque vous avez un problème à résoudre ou information à rechercher, où vous vous dirigez en premier ? Quelle action vous pensez instinctivement ?

Naturellement vous allez vers un moteur de recherche. Google par exemple… ou vous vous connectez sur Facebook, Twitter, ou Linkedin pour avoir une réponse par vos amis ou connaissances. Même en recourant aux amis, on aimerai toujours avoir plusieurs ressources ou des informations diverses pour voir si cela sied à nos attentes. Et cela passe toujours par un moteur de recherche qui a l’avantage d’offrir rapidité et discrétion dans l’obtention des informations, ce qui peut être difficile pour certaines questions qu’on ne souhaite demander aux connaissances ou encore qu’on peut perdre du temps à attendre qu’elles se connectent. Voilà pourquoi les moteurs de recherche sont incontournables aujourd’hui.

Prenons le dernier baromètre des moteurs de recherche de la société AT Internet, un des acteurs majeurs mondiaux du Web Analytics pour le mois de Juillet 2014 (sur les parts de marché en France, Espagne, Allemagne et Royaume-Uni) :

Search engine - July 2014

Et à lecture des baromètres sur une année, mois par mois, également disponibles sur le site internet d’AT INTERNET, on constate que cette tendance observée pour le seul mois de Juillet 2014 n’infléchit pas.

Cela veut juste dire que lorsqu’un utilisateur se connecte sur internet pour chercher une information qui va solutionner un de ses problèmes, plus de 90% s’adressent à Google, principal moteur de recherche.

Même si on envisage les choses outre-atlantique, Google est toujours leader. Aux Etats-Unis où la bataille est plus rude, Google s’en sort, d’après le dernier ComScore qSearch (Comscore est le leader mondial pour les outils de mesure d’activité sur internet.) avec 67,3%, loin devant Bing de Microsoft à 19,4% et Yahoo Search à 10%.

Conscient de cet état, tous ceux qui veulent vendre n’ont qu’une idée en tête : augmenter leur visibilité sur Google. Comment ils le font, c’est cela que nous verrons à la suite.

Mais avant d’en arriver là, il faut comprendre comment Google fonctionne et surtout comprendre ce qu’est un moteur de recherche.

C’est quoi un moteur de recherche ?

Un moteur de recherche est tout simplement une base de données où sont indexées toutes les pages web disponibles sur la toile, à l’image d’un annuaire ou d’un dictionnaire. Seulement, assimiler un moteur de recherche à une base de données est un abus, comme on peut le constater à travers la définition de la fonction d’un moteur de recherche qu’en fait le site Interstices, la revue de culture scientifique en recherche informatique de l’INRIA (Institut National de Recherche en Informatique et Automatique) :

“Une base de données a une structure prédéfinie qui permet d’en extraire des informations, par exemple « nom, rue, code postal, téléphone… ». Le web, par contre, est peu structuré : c’est une immense collection de textes de nature variée. Toute tentative de classification semble vouée à l’échec, d’autant plus que le web évolue rapidement : une multitude d’auteurs ajoutent constamment de nouvelles pages et modifient les pages existantes. Pour trouver une information dans ce gigantesque ensemble, l’utilisateur pourra lancer une recherche de mots-clés. Ceci nécessite une certaine préparation pour être efficace : le moteur de recherche copie préalablement les pages web en mémoire locale et trie les mots par ordre alphabétique. Le résultat est un annuaire de mots-clés avec leurs pages web associées. Pour un mot-clé donné, il y a en général des milliers de pages correspondantes (plus de cinq millions pour « matrice », par exemple). Comment aider l’utilisateur à repérer les résultats potentiellement intéressants ? Comment classer les réponses par ordre de pertinence ?”

En clair, un moteur de recherche collecte les pages, sélectionne les pages pertinentes, puis range ces pages par ordre de pertinence. C’est ce dernier point qui est important car la pertinence est une variable à définir. Par exemple, Le moteur de recherche Google classe ces pages grâce à un algorithme tenu secret mais qui tient compte de pas moins de 200 facteurs pour définir l’ordre d’importance d’une page, la pertinence d’une page web.

L’entreprise MOZ, spécialiste du SEO (Search Engine Optimization), a fait une étude sur les points de classement des moteurs. Elle a retenu dans son étude 80 facteurs de classement d’une page…

Peut-on alors raisonnablement tenir compte de ces 80 facteurs de classement sur sa page pour être plus pertinent que des pages concurrentes? Heureusement non. Car chaque facteur est pondéré dans l’algorithme de classement : Il y a des facteurs plus importants que d’autres.

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Ici, un extrait de la page relative à l’étude de Moz. On a plus haut les facteurs regroupés par catégories et plus bas leur importance dans le score final de l’ordre de pertinence de la page.

Il faudrait savoir que ces facteurs de classement des pages ne sont pas statiques. Les moteurs de recherche tiennent compte de l’évolution des pratiques et des usages du Net. Si avant, les réseaux sociaux n’avaient pas de poids dans la pertinence d’une page, il est clair qu’aujourd’hui, cette donne n’est plus la même. Avant l’arrivée de Youtube, la pertinence était différente. Elle a été redéfinie avec le succès de Youtube…

Ainsi, l’algorithme de classement des pages par ordre de pertinence évolue dans le temps. Les e-marketistes sont vigilants quant à cette évolution… Un changement de critères peut reléguer votre site ou blog de promotion de la première page à la dixième. Et c’est clair que le trafic peut en pâtir…

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Ici, sur le site de MoZ, qui fait un suivi de l’évolution des facteurs de l’algorithme du leader Google

Dans ces conditions, il n’est pas difficile de comprendre ce que font ces e-marketistes pour attirer du trafic : Il optimise pour les moteurs de recherche.

L’optimisation de votre blog pour un moteur de recherche

Pour illustrer ce point, nous allons prendre, pour l’exemple, le moteur de recherche Google, à raison. Comme relevé plus haut, Google reste encore le leader dans ce créneau. Ainsi, comment faire pour accroitre sa visibilité à Google? Comment faire pour drainer du trafic vers son site? Si vous créer un site ou un blog et prenez la peine de consulter votre trafic mensuel, vous vous poserez à coup sûr cette question tôt ou tard. Il est important de mesurer l’activité sur votre site, j’y reviendrai dans un prochain article.

C’est quoi l’optimisation pour un moteur de recherche ?  Plus haut, en abordant la question du moteur de recherche, j’ai présenté la définition de la fonction d’un moteur de recherche selon Interstices, la revue de l’INRIA, et vous avez sûrement fait attention à la phrase :

le moteur de recherche copie préalablement les pages web en mémoire locale et trie les mots par ordre alphabétique. Le résultat est un annuaire de mots-clés avec leurs pages web associées.” .

J’ai souligné cette dernière phrase car elle est à la base de l’optimisation. La fondation de base de l’optimisation est le mot-clé. C’était cela à la base avant que les usages du web amènent les algorithmes de classement des moteurs de recherche à intégrer la montée en puissance des réseaux sociaux (Facebook, Twitter), de la vidéo (Youtube) ou de la photo (Flickr, Instagram, Pinterest,…) dans la notoriété d’une page web. Néanmoins, le facteur “mot-clé” reste et restera toujours important dans la classification et la compétition se joue là dessus.

Garder vos deux yeux ouverts sur les mots-clés…

Pour mieux illustrer cela, supposons que vous voulez savoir comment gagner de l’argent sur internet avec un blog, vous faites une recherche là dessus sur Google. Voilà ce qui se présente :

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Comme vous pouvez le voir ci-haut sur cette image illustrée, vous avez, pour le mot-clé “gagner de l’argent avec blog”, le résultat de toutes les pages indexées avec ce mot-clé. Google vous informe qu’il a indexé 1 180 000 pages avec ce mot-clé… Sur la partie supérieure des résultats et sur la marge droite, vous avez les publicités : ce sont les entreprises ou institutions qui mènent une campagne publicitaire en achetant ce mot-clé à Google pour une période donnée, ce qui constitue l’essentiel des revenus de Google. Nous allons voir cet aspect plus tard lorsqu’on parlera de la publicité en ligne, autre pilier de l’e-marketing.

Plus bas sur la page des résultats de la recherche Google, vous avez quelque chose de plus intéressant pour la suite :

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On a une présentation des mots-clés proches du mot-clé de la recherche en cours : “gagner de l’argent avec youtube”, “gagner de l’argent avec facebook”, “gagner de l’argent avec amazon”… etc.

Essayez de voir le nombre de pages indexées avec quelques uns de ces mots-clés :

recherchegoogleyoutube Ici, recherche avec le mot-clé “gagner de l’argent avec youtube”

recherchegooglefacebook Ici, recherche avec le mot-clé “gagner de l’argent avec facebook”

recherchegoogleamazon Ici, recherche avec le mot-clé “gagner de l’argent avec amazon”

Récapitulons :

Avec le mot-clé “gagner de l’argent avec blog”, on a 1 180 000 pages au résultat de la recherche,

Avec le mot-clé “gagner de l’argent avec youtube”, on a 784 000 pages au résultat de la recherche,

Avec le mot-clé “gagner de l’argent avec facebook”, on a 1 420 000 pages au résultat de la recherche,

Avec le mot-clé “gagner de l’argent avec amazon”, on a 507 000 pages au résultat de la recherche.

C’est ici que cela commence à être intéressant : si les pages de votre site traite du gain d’argent sur Internet avec un blog, il est clair que vous viendrez ajouter votre page sur les 1 180 000 pages. Et passer à la première page dans le classement ne sera pas facile. Il sera en revanche plus facile d’atteindre la première page en axant votre site sur “comment gagner de l’argent avec amazon?”… Et là encore!.

Dans ce cas que font les e-marketistes? il évalue la compétition sur les mots-clés avant de créer un site ou un blog, et même lorsque c’est créé, avant de créer une page du site. C’est une information qui ne guide pas leurs actions mais qui aide à optimiser le site ou blog pour le moteur de recherche.

La question que vous vous posez surement à ce moment est de savoir l’objectif de toute cette gymnastique autour des mots-clés. C’est simple : il s’agit de viser le trafic que peut générer un mot-clé dans un temps donné. C’est ce trafic qu’on cherche à orienter vers son site web ou son blog. C’est comme à la télé, à la radio ou dans n’importe quel autre média, on ne positionne ses annonces publicitaires que là où il y a l’audience visée.

Si l’audience d’un mot-clé est élevée, il y aura beaucoup de compétition là dessus, si l’audience est moindre, la compétition sera faible. Comment évaluer l’audience d’un mot-clé? la compétition des pages sur un mot-clé?

Heureusement, Google a mis au point un outil gratuit pour faire ce genre d’analyse sur mot-clé : Google Keyword Planner, l’outil de planification des mots-clés de Google.

googlekeyword

Bien sûr, Google ne l’a pas fait par pure philanthropie. Il le fait pour ses potentiels clients qui souhaitent mieux ajuster le choix des mots-clés, support de leurs campagnes publicitaires. Il n’empêche, il est gratuit et à la portée de tous. Il suffit juste de disposer d’un compte Google.

Une fois votre compte activé à Google, vous pouvez accéder à cet outil et il se présenter ainsi :

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Cet outil est très intuitif comme Google sait le faire. Pas besoin de remplir cet article de copies d’écran. Néanmoins, illustrons notre propos avec le mot-clé de départ : “gagner de l’argent avec blog”. Nous voulons avoir une idée de l’audience sur ce mot-clé. On sélectionne juste le deuxième item “Obtenir les statistiques relatives…” et une fenêtre apparaît où on peut écrire son mot-clé. Observer que plus bas, un ciblage est proposé. On peut circonscrire sa recherche à un pays ou exclure certains mots de sa recherche.

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On peut valider pour obtenir le résultat suivant :

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On peut voir le nombre de recherches mensuelles et le niveau de concurrence : il est moyen. Malgré le nombre élevé de pages indexées qui est de 1 100 000, l’audience est assez faible : peu de personnes y font de la recherche. Si vous avez une stratégie de niche, ce mot-clé fera l’affaire. Si vous avez une stratégie de masse, il n’est pas porteur pour vous.

Comme vous venez de le voir, l’important est d’avoir une stratégie. C’est cela qui guidera vos actions. Vous pouvez voir dans la copie d’écran ci-dessus, à votre gauche, plus précisément au coin supérieur gauche, un menu “ciblage”. J’ai rappelé dans mon dernier billet que le ciblage plus personnalisé était l’argument le plus mis en avant par les entreprises dont le business model est basé sur la publicité en ligne. Pour Google, vous pouvez faire un filtre par pays, langue. De même, vous pouvez élargir le ciblage au delà de Google ou exclure certains mots-clés. De même que vous pouvez, dans le menu “Période” élargir ou restreindre la période de couverture de l’audience du mot-clé. Au centre, remarquez la colonne “Enchère suggérée”. Dans cette colonne, vous avez une estimation du CPC (Cout par Clic), le prix payé par l’annonceur aux moteurs de recherche pour chaque clic sur votre annonce dans un résultat de recherche qui amène un visiteur vers votre site internet. Si vous achetez ce mot-clé à Google, vous allez le reverser ce montant pour chaque clic à partir de Google qui amène un visiteur à votre site.

Pour résumer, il est important d’effectuer des recherches sur les mots-clés, choisir un mot-clé et approfondir les recherches pour ce mot-clé (mot-clé similaire, synonymes,…etc). Notre objectif était de présenter l’importance du mot-clé pour attirer le trafic. J’ai d’ailleurs fait une étude de cas assez approfondie pour vous montrer comment des escrocs construisaient des sites pour attirer des naïfs qu’ils dépouillaient avec une stratégie bien rôdée. Cette stratégie commençait par les mots-clés. Vous pouvez retrouver l’étude ici. Revoyons cet aspect de “mot-clé” en pratique.

Le mot-clé dans la pratique

Comme nous l’avons dit plus haut, l’algorithme de classement de Google tient compte de plus de 200 critères pour déterminer quel rang attribuer à un site. Ces critères ne sont pas faciles à comprendre, ce qui les rend encore difficile à mettre en œuvre pour maximiser son rang. Néanmoins, on peut toujours avoir une idée sur la façon donc Google procède pour classer une page.

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 Ici, Moz s’éssaie à déterminer le poids des critères de classement.

Plusieurs experts en SEO (optimisation pour moteurs de recherche) avancent que Google tient compte :

  • du nom de domaine :

Les noms de domaine qui commencent avec leurs mots-clés cibles ont plus de poids que ceux qui n’en n’ont pas. Les e-marketistes font attention au nom attribué au site ou blog au moment de la création. Prenez Olivier Roland, un blogueur professionnel assez connu, son blog est http://blogueur-pro.com/.

sitedomainesearch Les premières pages de la recherche contiennent au moins un élément du mot-clé de recherche

Imaginez que vous faites une recherche sur “Coca Cola” à Google et aucun des sites de l’entreprise Coca-Cola n’apparaissent en première page…

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Non seulement Coca-Cola s’assure d’être premier dans les résultats de recherche, mais l’entreprise a acheté le mot-clé à Google…par mesure de prudence. Le blog qui a son annonce publicitaire juste au dessus de celle de Coca-Cola a du faire un petit hold-up sur le mot-clé “Coca-Cola” afin de capter pendant une période l’audience de ce mot-clé.

  • de la page du site ou du blog :

Pour ce niveau, Google tient compte de la présence du mot-clé sur le titre de la page (par exemple le titre de votre billet), de la fréquence d’utilisation du mot-clé dans le contenu de la page (plus un mot-clé est utilisé, plus le robot de Google estime que c’est le thème central de votre billet), de la taille du contenu de la page (l’algorithme de Google estime que plus un contenu est dense, plus il est précis et explicite sur l’information ciblée par le mot-clé), de la présence d’une illustration à l’exemple d’une image dans la page (la présence du multimédia ajoute de la qualité à un contenu, estime Google).

pagelevelsearch Ici, on peut voir non seulement l’importance du mot clé dans le titre de la page mais aussi dans l’URL de la page. Refaites l’expérience si vous le souhaitez de ce mot-clé et cliquez sur ces premières pages, vous verrez que les contenus de ces pages sont denses, parsemés d’images et de graphiques, avec une fréquence d’utilisation élevée du mot-clé de recherche.

  • du site ou du blog dans son ensemble :

Et oui, comment tenir compte uniquement de la partie qui est la page sans tenir de l’ensemble qui est le site? En tout cas, Google ne se contente pas seulement de regarder la page qui parle de son mot-clé, il prend en compte certains paramètres liés au site comme l’architecture du site (le site est-il organisé?), la mise à jour des contenus du site (publiez-vous régulièrement des contenus?), le nombre de pages du site (pour évaluer si votre site peut être une référence pour des informations liées au mot-clé), la présence d’une page de contact (un site avec des informations de contact ou des renseignements sur le promoteur est mieux crédible pour Google…).

  • des liens de retours :

C’est un aussi un autre point important pour Google. Les liens de retours ou “backlinks” en anglais constituent l’ensemble de liens extérieurs qui pointent vers des pages de votre site. En quelque sorte, il s’agit de liens de référence de pages de votre site ou blog. Google estime que si un site fait mention, à travers un lien, de votre site ou d’une page de votre site, c’est que son contenu fait autorité. Attention, cela est pondéré…Cela ne peut pas être la même chose si le site de l’Elysée ou de la Maison-Blanche fait référence à votre contenu que le dernier-né des sites ou blogs… Plus un site ayant un rang élevé fait référence au contenu de l’une de vos pages, plus cette page aura du poids dans le classement. Plus on cite votre page, plus il est mieux classé. Il ne faut pas aussi oublier que la position du lien de retour joue aussi. Ce n’est pas la même chose quand le lien se trouve dans le corps du texte de la page que dans le pied de page ou dans le blogroll (la liste des blogs recommandés par exemple). Le lien de retour dans le corps du texte implique que ce lien est concerné par le contenu publié. Ailleurs, ce n’est plus la même chose.

  • des réseaux sociaux :

Ici, Google tient compte de l’emprise des réseaux sociaux dans les usages web d’aujourd’hui. Plus une page est partagée, plus son rang progresse. Le nombre de Like (J’aime) Facebook, le nombre de tweets (Twitter), de plus (Google+), de Pin’s (Pinterest)… Tout cela est pris en compte par Google pour déterminer la pertinence d’une page.

socialsignals Il est clair que ces pages sont plus pertinentes pour Google (ici, le blog http://blogueur-pro.com/)

Nous avons vu que le mot-clé est à la base de l’optimisation pour les moteurs de recherche. C’est le fondement de l’optimisation. Mais je dois aussi vous informer que Google veille à ce que les règles du jeu soient respectées. De la même manière que Google classe, il faut aussi savoir que Google déclasse les pages qui ne respectent pas certaines règles. Vous dupliquez du contenu? Google vous déclasse. Vous vous contentez de remplir votre page avec des mots-clés au lieu de vous concentrer sur la qualité du contenu, vous serez déclassé. Jouer le malin n’aboutit à rien car l’algorithme de classement de Google est mis régulièrement à jour pour déjouer les tactiques des malins et croyez-moi, il ne rigole pas avec les malins. La sanction ne se limite pas seulement au déclassement, cela peut même aller jusqu’au bannissement du site du moteur de recherche! Dans tous les cas, pour éviter cette situation, Brian Deck, Expert SEO et fondateur de BackLinko, résume toute l’activité d’optimisation pour les moteurs de recherche en trois points :

  • Votre habileté à trouver les mots-clés où la compétition est faible et le taux de conversion élevé,

  • Votre habileté à créer des contenus populaires et soutenus (crédibles) autour de ces mots-clés,

  • La promotion que vous allez faire pour ce contenu afin que les personnes puissent le diffuser et étendre son audience au delà d’autres sites plus crédibles.

C’est seulement à ce prix que vous pourriez vous faire une place pour votre site au soleil de Google.

Le mot “trafic” peut égarer plus d’un. Quand on parle de “trafic”, il s’agit de personnes comme vous et moi connectées sur Internet. Certains se connectent pour trouver une information, d’autres pour des rencontres, d’autres pour visionner un film, voir un clip,… et parfois un peu de tout à la fois. Il se trouve que jusqu’à une époque récente, les moteurs de recherche étaient la principale porte d’entrée du web… Pour paraphraser la célèbre boutade attribuée à Platon, “Nul ne pouvait entrer dans Google s’il n’était surfeur”… A peine votre navigateur ouvert, vous tapiez frénétiquement “http://www.google.fr”. Aujourd’hui, les choses ont changé…

Les choses ont changé avec la montée en puissance des réseaux sociaux dans les usages actuels des internautes, bien que cela soit un peu discutable pour certaines tranches d’âge. Néanmoins, la progression actuelle des utilisateurs des réseaux sociaux marque une tendance forte et irréversible.

facebook usersSource : Facebook, 2014.

Dans ces conditions, l’optimisation pour le moteur de recherche ne suffit plus : il faut aussi optimiser son site pour les réseaux sociaux. Ce sera l’objet d’un prochain article. On peut retenir tout simplement que la base de l’optimisation, c’est le mot-clé. C’est le support de toute bonne stratégie d’optimisation.

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lundi 22 septembre 2014

C’est quoi l’e-marketing ?

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Ce billet s’inspire fortement du cours “Introduction to Digital Marketing” du site de formation GURU99.

Durant des siècles, le client a toujours été la principale préoccupation du marketing. Les produits et les services changent, la manière de les délivrer changent, mais la stratégie reste la même : c'est le client qui est au centre.

Avec la révolution informatique, les choses ont changé. La manière d'atteindre le client par les méthodes de marketing a changé. Avant, on devait passer par les médias traditionnels : presse, radio, télévision, affiches. Aujourd'hui, d'autres nouveaux médias sont nés avec la forte pénétration d'internet et des réseaux sociaux qu'on observe actuellement. C'est cela qui a entrainé la naissance du e-marketing. Ainsi, comme dans la méthode traditionnelle de marketing où on allait de porte en porte convaincre les personnes de l'utilité des produits, on peut aussi passer par les "Likes" de Facebook et les "Followers" de Twitter pour faire une campagne similaire.

L'e-marketing se résume en 04 points :

1. Les médias sociaux : Vous pouvez utiliser les médias sociaux comme Facebook et Twitter pour interagir avec la base de clients. Ces médias peuvent être des supports pour une campagne de lancement de nouveaux produits, pour informer de périodes promotionnelles pour booster vos ventes.

2. Le SEO : acronyme qui signifie "Search Engine Optimization" ou encore optimisation des moteurs de recherche. Ce qu'on appelle communément le référencement. Le site internet "Comment ça marche" qui y a consacré un long dossier définit le référencement comme :

"(…) l'ensemble des techniques permettant d'améliorer la visibilité d'un site web :
- soumission (en anglais submission) consistant à faire connaître le site auprès des outils de recherche ;
- positionnement (en anglais ranking) consistant à positionner les pages d'un site en bonne position dans les pages de résultat pour certains mots-clés ;"

Moi-même, J'ai déjà eu à consacrer un long billet pédagogique sur le SEO que vous pouvez consulter ici.


3. Le marketing de contenu : le but du marketing de contenu est d'attirer et retenir les clients en créant régulièrement des contenus de qualité. Ces contenus peuvent aussi inciter les clients potentiels à passer à l'action. Le marketing de contenu est plus important aujourd'hui car plusieurs personnes font des recherches sur Internet avant d'acheter un produit. C'est la raison pour laquelle plusieurs entreprises ont des sites d'information, des blogs qui mettent à la disposition des potentiels acheteurs toutes les informations dont ils ont besoin.

4. La publicité : La publicité en ligne propose autant, sinon plus d'avantages que la publicité traditionnelle (télévision, radio, presse,...etc). La principale différence en terme d'avantages que "vend" la publicité en ligne est le ciblage, du moins un ciblage plus personnalisé. C’est ce qui soulève de plus en plus d’inquiétudes relatives à la vie privée. Comme formats d'annonces, on a des bannières, du texte et des médias interactifs (comme le flash). La facturation de  ces annonces est spéciale et se fait sous 3 formes :

  • Le CPM (Cost for Thousand) : C'est le prix payé à chaque fois que votre annonce a 1 000 vues. C'est le prix pour 1 000 vues.
  • Le CPL (Cost per lead) : Ici, l'annonceur paye pour chaque souscription (même d'emails) faite d'un client intéressé par l'offre de l'annonceur.
  • Le CPC (Cost per Click) : C'est le prix payé par l'annonceur aux moteurs de recherche pour chaque clic sur votre annonce dans un résultat de recherche qui amène un visiteur vers votre site internet.

Par exemple, lorsque vous souscrivez à Adsense, Google intègre des annonces dans votre blog. Ces annonces sont faites par des annonceurs. Et Google facture un prix CPM chaque fois que les annonces sont vues 1000 fois. Donc si les annonces sont vues 10 000 fois, l'annonceur paie 10 CPM. Si CPM est égal à 2 euros, vous payez 20 euros avec 10 000 vues. De même, vous payez aussi un CPC lorsqu'un visiteur de votre site internet est passé par l'annonce de ce blog. Ce sont ces fonds là que la régie publicitaire de Google collecte et vous reverse une partie parce que cela est passé par votre blog.
Pour les annonces qui passent par son moteur de recherche, notamment celles qui apparaissent sur la page des résultats de recherche, les fonds CPC ou CPM vont intégralement à Google.

recherchegoogle01On peut voir les publicités à droite de la page de résultats de recherche de Google

Nous allons continuer avec cette série sur l’e-marketing dans les prochains billets.

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vendredi 19 septembre 2014

La pré-écriture facilite l’écriture

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Je viens de tomber sur un livre consacré à la pré-écriture, Writing Warm Ups: 70 Activities for Prewriting de Tom Abigail et Heather McKay. Ce livre a été publié en 1998 par Alta Book Center. A en juger par la couverture du livre, il s’adresse beaucoup plus aux jeunes d’études secondaires qu’aux adultes. Mais détrompez-vous car vous y trouverez votre compte.

Lorsque vous avez bien préparé la pré-écriture, l’écriture se fait plus facilement. Le problème avec beaucoup d’auteurs est qu’il mélange la pré-écriture et l’écriture. En même temps qu’ils font la recherche, ils écrivent le livre. En même temps qu’ils collectent les données, ils l’intègrent dans leur manuscrit. Ce qui fait qu’à la fin, ils n’ont plus le détachement, le recul pour voir l’utilité de chaque élément intégré dans leur manuscrit. L’avantage en dissociant la pré-écriture de l’écriture vient tout simplement du fait que cette première phase vous donne un plan, une organisation. Organisation que vous suivez lors de la phase d’écriture. C’est pour cela que la phase de pré-écriture est très importante et son contenu varie d’un auteur à l’autre. Dans tous les cas, les variations sont mineures dans la littérature anglo-saxonne. Par contre, dans la littérature francophone, cette phase de pré-écriture est la plus souvent résumée à la phase de recherche. Vous verrez ainsi la majorité de manuels de rédaction qui demande, une fois le sujet choisi, de faire des recherches, prendre des notes et puis écrire. Avec des allers-retours dans la mesure où vous pouvez écrire et retourner faire une recherche. Donc, ce n’est pas une séquence linéaire.

Par contre, dans la littérature anglo-saxonne, la pré-écriture est plus vaste et ne se limite pas simplement à une simple activité de recherche. Don Murray a ainsi estimé que cette étape devait prendre 85 % du temps de l’auteur alors que l’écriture n’avait qu’un petit 1% ! Les 14% restants revenant à la révision.

Pour revenir à notre ouvrage, Writing Warm Ups: 70 Activities for Prewriting de Tom Abigail et Heather McKay, il faut dire que cet ouvrage est exclusivement consacré à la pré-écriture avec, comme son titre l’indique, pas moins de 70 activités consacrées à la pré-écriture. Ses activités sont des exercices, ou si l’on veut, des travaux dirigés destinés à vous amener à bien exécuter cette phase de pré-écriture. C’est dire que le livre est résolument pratique. D’ailleurs, les auteurs ne cachent pas que leur livre s’adresse en priorité aux enseignants d’anglais, que ce soit en cycle secondaire ou universitaire.

L’ouvrage se divise en deux parties : une première partie traite des activités de “focus” et la deuxième partie traite des activités d’organisation.

Dans les activités de focus, il est question de sujets que nous avons déjà abordé dans ce blog avec l’intention et l’audience. Cette partie est ainsi divisée en quatre unités :

  • L’audience,
  • L’intention,
  • Le point de vue ou l’opinion,
  • Le focus.

Les activités d’organisation sont aussi réparties en quatre unités :

  • La classification,
  • La séquence,
  • La cause et l’effet,
  • La comparaison et le contraste.

Nous allons ainsi aborder successivement chaque unité.

1. L’audience

Dans toute situation de communication, on a une audience. Cela peut être une personne, deux, trois voire plusieurs personnes. Lorsqu’on se trouve en situation de communication orale, on est face à notre audience et en fonction de cette audience, on sait comment ajuster notre message. Si on est face à un ami, on sait par exemple quel ton employé. De même, on sait varier ce ton et bien choisir les mots lorsqu’on se trouve devant notre Directeur, devant un Ministre. Nous jouons des variations face une audience, que ce soit au niveau du ton, des mots employés, du style de langage…etc.

Lorsqu’on écrit, on n’est plus face à une audience, nous ne pouvons pas voir notre audience. Alors, il nous arrive de ne plus marquer ces variations dans notre écriture. Ce qui fait qu’on observe la plupart des cas des situations où on a l’impression que l’auteur a écrit son livre pour lui-même. Cela vient tout simplement du fait que l’auteur, n’ayant pas en tête son audience, a fait un monologue écrit. Il parlait avec lui-même lorsqu’il écrivait.

On doit toujours répondre à la question : « Pour qui on écrit ? ». C’est pour cela que prendre en compte l’audience permet de discipliner la manière dont vous écrivez. Si votre produisez un livre sur un domaine très technique, et que votre audience cible est de niveau débutant, vous devez prendre la peine de définir les mots et surtout d’user d’analogies pour permettre à votre audience de saisir le sens de vos approches. Un ouvrage de vulgarisation de la science n’a rien à voir avec un ouvrage du programme pour scientifiques. C’est pour cela qu’il faut clarifier son intention.

2. L’intention

Clarifier l’intention consiste à répondre à la question : Pourquoi on écrit ? J’ai tendance à croire que l’intention précède l’audience. Nous pouvons écrire pour :

  • Informer,
  • Eduquer,
  • Convaincre,
  • Attirer l’attention ou alerter sur un sujet précis,
  • Critiquer une prise de position,
  • Partager ses expériences,
  • Vulgariser un sujet très technique,
  • Faire rire, …etc.

On peut avoir plusieurs intentions lorsqu’on écrit. Par exemple, on peut faire rire en éduquant, ou faire rire en informant… un peu comme le font les comiques ou les caricaturistes.

Une fois votre intention principale arrêtée, il faut définir une stratégie ou du moins, une démarche pour accomplir cette mission.

3. Le point de vue

Ici, on répond à la question : « Qu’est-ce que vous comptez apporter pour atteindre votre intention ? ». Il y ‘a d’un côté ce que l’audience attend de vous et de l’autre ce que vous comptez leur apporter. Ce qui fait souvent la différence, c’est la manière, ou la méthode employée pour atteindre votre but. C’est pour cela que dix (10) livres peuvent sortir sur un même sujet mais un ou deux se démarquent et sont appréciés.

4. Le focus

Ce terme est généralement associé à la concentration. Il s’agit de bien préciser les contours du sujet du livre, sans ambiguïtés pour éviter de verser dans la généralité. Si votre sujet n’est pas précis, vous allez le survoler dans l’ouvrage. Si vous ne le survolez pas, deux dangers vous guetteront : soit vous allez produire un ouvrage si volumineux qu’on aura de la peine à ne pas le confondre avec une encyclopédie, soit vous aurez tellement de choses à écrire sur le sujet que le livre ne sera jamais terminé. C’est pour cela qu’on doit être précis pour le sujet du livre, pour éviter la dispersion.

5. La classification

Avec ce point, nous abordons l’organisation. Les quatre (04) derniers points seront assez brefs puisque j’ai abordé l’organisation de manière détaillée dans un billet que vous pouvez retrouver ici. Brièvement, il s’agit de regrouper les items en ensembles qui partagent les mêmes caractéristiques. Les critères et les catégories retenues pour regrouper peuvent varier d’une personne à l’autre. L’important est que cette classification facile le regroupement de vos idées et apporte de la clarté dans votre exposé.

6. La séquence

Quand on parle de séquence, on se réfère le plus souvent à quelque chose qui est soumis à un enchainement linéaire avec un début et une fin. La séquence chronologique est certainement la séquence la plus connue, celle où on organise nos idées suivant leur apparition temporelle. Néanmoins, il existe des séquences numériques, géométriques et spatiales. Vous pouvez aussi créer votre propre séquence. Par exemple, si vous voulez présenter l’évolution d’une épidémie, vous pouvez adopter une séquence chronologique comme vous pouvez adopter une séquence spatiale ou géographique, en montrant comment l’épidémie va d’une zone à l’autre.

7. La cause et l’effet

On peut aussi organiser nos idées en présentant les causes d’une part, et les effets d’autre part. Cette organisation est le plus souvent difficile dans la mesure où démêler la cause et l’effet d’un phénomène n’est pas chose facile. Un effet peut être la cause d’un autre phénomène, de même que la cause d’un phénomène peut masquer d’autres causes… On a le plus souvent recours aux tests statistiques pour démêler le tout. Si vous n’avez pas la compétence technique pour le faire, la présentation de vos causes et effets sera toujours jugée arbitraire.

8. La comparaison et le contraste

Pour faire une comparaison, il faut définir un critère que vous allez utiliser pour juger, faire des comparaisons ou ressortir des contrastes. Tout tourne autour du ou des critères de comparaison retenus. Ce sont ces critères qui guident vos idées, votre collecte des données. Aux critères de comparaison, vous allez aussi définir des normes de jugement. C’est à partir de ces normes que vous allez ressortir les contrastes. Prenons l’exemple où vous comparez deux pays, du moins l’économie de deux pays. Vous pouvez prendre comme critère le PIB (Produit Intérieur Brut). Avec ce critère, vous comparez l’économie des deux pays. Mais pour ressortir le contraste, il va vous falloir une norme pour juger. Doit-on juger une économie plus grande que l’autre parce que son PIB est supérieur ?

Toutes ces activités vous permettent de roder le sujet, d’en définir les grandes lignes, de ressortir des idées. C’est cela qui facilitera l’écriture de votre livre. Rappelez-vous surtout que la pré-écriture représente 85% et l’écriture 1%.

Seulement, les activités que recouvrent la pré-écriture varient d’un auteur à l’autre. Nous allons ainsi aborder, dans un prochain billet, l’approche d’autres auteurs.

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jeudi 18 septembre 2014

La grammaire : quatrième pilier de l’écriture (3) – La ponctuation

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Nous continuons notre série sur la grammaire en abordant la ponctuation.

J’ai dès le début de cette partie, insister sur le fait que vous devriez disposer d’une collection comme le Bescherelle des éditions Hatier. Si vous voulez aller loin et produire plusieurs ouvrages en langue française, j’insiste pour que vous l’ayez à votre chevet.

J’insiste sur ce point pas parce que je suis un agent commercial des éditions Hatier. Mon insistance se justifie à la lumière de la présentation faite sur la ponctuation dans l’ouvrage “Grammaire pour tous” de cette collection : présentation claire et limpide.

Je me suis senti obligé de faire des copies que je vous présenterai plus bas. Je n’ai pas voulu singer en paraphrasant… Cela ne me paraissait pas honnête. Les éditions Hatier et les auteurs me pardonneront cette “grossière” copie mais je pense que les lecteurs de cet article, à la lumière de la présentation claire, rendront justice en achetant une copie de cet ouvrage. Mon exemplaire a été publié en 2006 et je compte actualiser ma bibliothèque et pourquoi pas souscrire aux applis disponibles.

Voilà comment les auteurs de “Grammaire pour tous” présente la typographie :

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Cette présentation correspond à la mise en correspondance que je défend entre l’oral et l’écrit.

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Je me trouve souvent embarrassé car je me demande si le lecteur maitrise ces règles… Mais la politesse et le respect envers ceux qui nous lisent exige qu’on soit pointilleux. Donc il faut savoir à quoi sert les dix (10) signes de ponctuation.

La virgule

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Le point-virgule

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Les deux points

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Le point

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Le point d’interrogation

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Le point d’exclamation

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Les guillemets

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Les parenthèses

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Les tirets

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Les points de suspension

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Voilà pour les dix points de suspension. Vous observez la clarté et la limpidité de la présentation. Cet ouvrage donne du sens à l’emploi d’un signe de ponctuation. Il comprend, pour l’édition de 2006 que je dispose, 27 chapitres qui couvrent la grammaire. On peut trouver trouver une récente édition de 2012 à Amazon.